Runebergin päivä, le 5 février
Le mois de février est un mois symbolique pour la culture finlandaise, un mois ou l’on se régale aussi.
Tout d’abord, qui est Johan Ludwig Runeberg ?
C’est un poète, un écrivain et un journaliste, dont le travail est considéré comme crucial pour la culture du pays. Le jour consacré à ce poète, le 5 février, est un jour ou est hissé le drapeau national.
Il est né à Pietarsaari dans une famille suédophone. Son père était capitaine.
Il étudia le grec et le latin à l’université de Turku et travailla en tant que professeur à domicile pour payer ses études. Il s’intéressa à la guerre de Finlande (1808-1809), s’entretint avec des vétérans, ce qui influença son œuvre. Il acheva son master en philosophie en 1827.
Il devint ensuite lecteur à l’université d’Helsinki et enseigna au lycée d’Helsinki. Il se maria avec Fredrika Tengström dont il eu huit enfants, six seulement survécurent.
A Helsinki, il travailla au « Helsingfors Morgonblad » (« Helsingin Aamulehti ») entre autre, en qualité de critique littéraire. Il fut membre actif de la « Lauantaiseuran toiminta », un club ou les lettrés se réunissaient pour parler de politique, d’art et de philosophie. Cette association comprenait des membres célèbres, tels Elias Lönnrot et J. V. Snellman.
Il emménagea à Porvoo en 1837 ou il travailla en tant qu’enseignant en langue et par la suite, en tant que directeur du collège. En 1839, le Tsar lui octroya une pension à vie et il fut gratifié de la médaille d’or de l’Académie de Suède ainsi que les insignes des chevaliers nordiques et de Russie.
Runeberg fut victime d’un AVC en 1863 et mourut le 6 mai 1877.
Runeberg était comme la plupart des hommes influent de son époque, marqué par le romantisme dont les thèmes principaux étaient l’amour, l’amour de la patrie, les voyages, les épopées dans les pays lointains, l’histoire, la vie des peuples. La nature a joué un rôle important et les phénomènes naturels ont été utilisés pour décrire les émotions les plus profondes de l’homme.
Et maintenant, la recette de Frederika
Ingrédients, pour 6 parts :
- 150 gr de beurre ou de margarine
- 1 dl de sucre
- 1dl de sucre farine (fariinisokeri en finnois, je crois de la traduction exacte est : cassonade)
- 1 ½ dl de farine de blé
- 1 ½ dl de chapelure ou si vous avez des restes de petits gâteaux au gingembre (piparkakku en finnois)
- 1 ½ cuillère a thé de poudre levure
- 2 œufs
- 1 dl de crème ou de lait
- 1 dl d’amande en poudre
pour humidifier :
- 1/2 dl de rhum ou punch
- 1/2 dl d’eau
- 2 cuillère à soupe de cassonade
Décoration : Marmelade de framboise
Glaçage, préparation :
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- Enduire de beurre et de chapelure les moules ou des tasses pouvant aller au four (contenance: 1 ½ dl)
- Faire ramollir la margarine ou le beurre , le sucre et la cassonade
- Ajouter les œufs a température de la pièce un par un
- Mélanger les produits secs entre eux et rajouter lentement le précédent mélange
- Rajouter la crème en mélangeant rapidement
- Mettre le mélange dans les tasses à café, ou dans les moules
- Faire cuire à 200° durant 20-25 min.
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- Préparer le rhum , l’eau et la cassonade dans une casserole et faire chauffer jusqu’à ce que le sucre se soit bien dilué
- Verser la préparation sur les gâteaux tiédis et laisser les gâteaux s’imbiber jusqu’au lendemain
- Démouler et servir
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- Décorer avec la marmelade et entourer de glaçage
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Que de souvenirs (historiques et gourmands) dans un petit café de Porvoo dont j’ai oublié le nom ! Merci Hélène