Vos romans pour 2023 – 2024 🗓

Bonjour à toutes et tous !

Le jeudi 4 mai 2023, c’est à dire dans moins de cinq semaines, se tiendra la réunion de sélection des livres à lire pour la session 2023 -2024 de notre club de lecture.

La participation à l’atelier lecture est ouverte à tous. La possibilité de proposer des livres pour la saison 2023-2024 est ouverte à toutes celles et ceux qui ont déjà participé régulièrement à l’atelier lecture et qui souhaitent continuer d’y participer.

Vous pouvez présenter plusieurs livres, il n’y a pas de limite. Mais il est impératif que vous les ayez déjà lus car vous devrez nous expliquer pendant la réunion pour quels motifs vous nous les proposez ! Vos arguments nous permettront de faire notre sélection collégiale.

Quelques critères restrictifs à respecter si possible :

  • des œuvres récentes de moins de 10 ans et qui existent en numérique en français,
  • des romans de préférence en évitant les brulots trop clivants,
  • 300 pages devrait être la moyenne, ne pas dépasser 600 pages !

Vos propositions de romans devront être faites dans les commentaires de cet article.  Vous indiquerez le titre de l’ouvrage, son auteur et ajouterez la quatrième de couverture ou un commentaire succin afin de présenter le livre.

Les dates et horaires des ateliers lectures de la session 2023 -2024 seront définis lors de l’atelier de rentrée qui se tiendra probablement le jeudi 24 aout 2023 à 17h00 (à confirmer) pour être adaptés aux obligations parentales de la nouvelle année scolaire 😉

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6 réflexions sur « Vos romans pour 2023 – 2024 🗓 »

  1. « La Vie devant soi », Romain Gary
    La Vie devant soi est un roman de Romain Gary publié en 1975 sous le nom d’Émile Ajar et qui a obtenu le prix Goncourt la même année.
    Madame Rosa, une vieille femme juive qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait avec son cul (selon la formule employée par Momo pour désigner la prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension clandestine où les prostituées laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (de l’Assistance publique ou des représailles des « proxynètes »). Momo, jeune maghrébin timide âgé de 14 ans auquel elle a fait croire qu’il en avait 4 de moins, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste, cette ancienne prostituée proche de la mort et qu’il aime de tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme, cette mère courageuse et orgueilleuse, jusqu’à la fin de sa vie.
    Émile Ajar, ou Romain Gary, est le seul auteur à avoir reçu le prix Goncourt à deux reprises, grâce à un roman écrit sous pseudonyme.
    Romain Gary, né le 21 mai 1914 en Lituanie dans l’Empire russe dans une famille juive, est arrivé en France à l’âge de 14 ans en 1928. Il est devenu un grand écrivain français, de langues française et anglaise. Homme aux multiples activités, il a été successivement aviateur et résistant (fait compagnon de la Libération), romancier, diplomate, scénariste et réalisateur.
    Il est mort le en 1980 à Paris.

    « Art », Yasmina Reza
    L’histoire, qui parle d’art et d’amitié, est merveilleusement simple et psychologiquement très précise.
    C’est l’histoire de trois amis de longue date.
    L’un d’entre eux, Serge, achète une peinture moderne coûteuse. Il s’agit en fait d’une grande toile d’environ 1,80 m sur 1,80 m, peinte en blanc, avec de « fines cicatrices blanches en diagonale ». Son ami Marc n’arrive pas du tout à l’accepter et ils se disputent violemment à ce sujet.
    Leur troisième ami, Yvan, est plus ambivalent et tente de servir d’intermédiaire. Il est également censé se marier le lendemain. Il finit par être frappé encore plus durement que les deux autres.
    C’est un tout petit livre et une grande histoire sur l’amitié, l’univers et tout le reste. Il se lit d’une traite du début à la fin et nous fait comprendre pas mal de choses sur la vie, les relations et nous-mêmes.
    La première représentation de « Art » a eu lieu le 28 octobre 1994, interprétée par Pierre Vaneck (Marc), Fabrice Luchini (Serge) et Pierre Arditi (Yvan), à la Comédie des Champs-Élysées.
    Le spectacle reçoit, en 1995, deux Molières (meilleur auteur et meilleur spectacle privé).
    La pièce est reprise à Paris et en tournée, en 1998, avec Pierre Vaneck (Marc), Jean-Louis Trintignant (Serge) et Jean Rochefort (Yvan).
    « Art » a été traduit dans trente-cinq langues et mis en scène notamment à Londres, Berlin, Chicago, Tokyo, Lisbonne, Saint-Pétersbourg, Bombay, Johannesburg, Buenos Aires, Tunis, Bratislava et New-York. Selon Le Monde, il s’agit de l’œuvre dramatique française contemporaine la plus jouée dans le monde.
    Parmi de nombreuses récompenses de théâtre, la pièce reçoit un Tony Award en 1998 après avoir été coproduite par Sean Connery à Broadway.
    Et dans quelques jours, nous le verrons à Helsinki. En finnois.

  2. Azazel. Boris Akounine. 1998
    Le premier livre d’une série sur un détective privé Erast Fandorine.
    Le 13 mai 1876, à Moscou, dans le jardin Alexandre, l’étudiant en droit Piotr Kokorine s’approche d’une jeune fille assise sur un banc en compagnie de sa duegne.
    Après avoir vanté sa beauté et quémandé en vain un baiser, il sort un revolver, fait tourner le barillet, appuie le canon sur sa tempe, tire et s’écroule mort.
    Ce fait divers intrigue le commissaire principal Grouchine qui confie l’affaire à un nouveau venu dans son service, le fonctionnaire de quatorzième
    classe, Eraste Petrovitch Fandorine.
    De l’enquête préliminaire et des interrogatoires qui vont suivre, Fandorine découvre que la victime, d’un nihilisme forcené, s’est tuée à la suite d’un défi avec Nikolaï Akhtyrtsev, un autre étudiant, qui l’a provoqué à la « roulette russe ». Sans famille, Kokorine lègue par testament une grosse fortune à la baronne Margaret Esther, une citoyenne britannique qui vient de créer à Moscou le premier « esthernat, un établissement qui recueille et élève les petits orphelins. Lors d’une soirée privée organisée chez l’ancienne égérie de Kokorine, le policier retrouve Akhtyrtsev. Il sympathise avec lui et recueille ses confidences mais lorsqu’ils sortent dans la rue, un inconnu les poignarde en murmurant « azazel.

  3. Mon Mari – Maud Ventura (2021)
    « Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. Rien ne déborde. Aucune incohérence. Aucune manie.  »
    Elle a une vie parfaite. Une belle maison, deux enfants et l’homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire  » mon mari « . Et pourtant elle veut plus encore : il faut qu’ils s’aiment comme au premier jour. Alors elle note méthodiquement ses  » fautes « , les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre. Elle se veut irréprochable et prépare minutieusement chacun de leur tête-à-tête. Elle est follement amoureuse de son mari. Du lundi au dimanche, la tension monte, on rit, on s’effraie, on flirte avec le point de rupture, on se projette dans ce théâtre amoureux.

  4. Mon choix de livres: Pierre Lemaitre – Les Années Glorieuses Tome 1
    Résumé: La famille Pelletier.
    Trois histoires d’amour, un lanceur d’alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, grosse promotion sur le linge de maison, le retour du passé, un parfum d’exotisme, une passion soudaine et irrésistible. Et quelques meurtres.
    Les romans de Pierre Lemaitre ont été récompensés par de nombreux prix littéraires nationaux et internationaux. Après sa remarquable fresque de l’entre-deux-guerres, il nous propose aujourd’hui une plongée mouvementée et jubilatoire dans les Trente Glorieuses.
    L’auteur nous promène de Beyrouth à Paris en passant par Saïgon dans le contexte de fin de guerre du Viet Nam et le scandale de la piastre qui sévissait.
    L’auteur réserve à chaque personnage son propre canal et nous les voyons évoluer chacun avec ses rèves d’avenir et sesdésillusions. Le destin de cette famille s’insère parfaitement à son époque dans laquelle nous évoluons . Nous revivons cette période en souriant aux divers clins d’oeils dont le roman est parsemé.

    Mon deuxième livre:
    Cristina Sandu – Tout commence par la baleine
    Résumé: Alors que son grand-père roumain vient de mourir, Alba, Finlandaise qui vit à Helsinki, se remémore ses étés passés dans un petit village près de la frontière serbe. Les odeurs, les couleurs, la lumière du jour, un ciel étoilé sont autant de sensations liées à un lieu, une période, une personne. Ses souvenirs sont aussi assombris par des secrets et des cicatrices qui datent de l’époque de la dictature de Ceausescu.
    En pleine rupture amoureuse, elle retourne au village pour les funérailles. L’histoire familiale se mêle aux veillées funèbres tandis que le corps de son grand-père repose sur la table de la cuisine, dans la pénombre, et qu’une poignée de villageois, l’oncle, la tante et la cousine d’Alba – émigrés aux États-Unis – viennent se recueillir.
    Paré d’émotion et de sensualité, ce roman mélancolique prend vie dans les légendes et le folklore qui peuplent les cultures roumaine et finlandaise. La réalité n’en est pas pour autant ignorée et Cristina Sandu aborde des thèmes aussi personnels qu’universels, tels que l’immigration, la double identité et le multiculturalisme.

  5. Un lecteur standard lit environ 300 mots à la minute ce qui revient pour un livre de poche à lire 40 à 60 pages à l’heure, suivant le style de l’auteur et la taille de la police de caractères.

    Si vous lisez tous les soirs sans exception 16 minutes avant de vous endormir, cela représentera au total 8 heures de lecture par mois, le temps nécessaire pour lire un livre de 320 à 480 pages.

    400 pages doit donc être la limite supérieure à ne jamais dépasser pour un roman proposé à l’atelier, sauf pour quelques rares exceptions comme un best-seller vendu à 1 millions d’exemplaires ou un prix littéraire très récent qui mériterait un effort de lecture supplémentaire.

    Si les 16 minutes par jour ne suffisent pas pour l’atelier, la lecture d’autres romans que ceux proposés va devenir très difficile pour bon nombre de lectrices et lecteurs.

    Pour les amoureux des livres sur support papier, il est indispensable que le livre soit disponible facilement, c.a.d récent et toujours vendu en librairie. Pour ceux qui habitent loin des uns et des autres et qui ne peuvent se passer les livres, il est indispensable que le livre soit également disponible en français au format Epub (ou un autres format numérique ouvert).

    81909, c’est le nombre de nouveaux livres déposés à la BNF en 2022. 22% de ces livres sont des romans ou fictions romanesques soit environ 18000 nouveaux romans par an. 20% des livres déposés sont publiés en auto-édition, essentiellement en numérique et ce sont pour la plupart des romans, soit plus de 4000 par an !

    Aucune personne ne peut lire 18000 nouveaux romans par an, c’est un fait. Et si l’on a raté pendant son adolescence et sa scolarité la lecture des principaux classiques nationaux et internationaux, c’est bien trop tard pour rattraper son retard ! Pour lire les 15,9 millions de livres et recueil déposés à la BNF, il faudrait lire un livre par jour pendant 1000 vies ! Contentons nous donc des auteurs contemporains et des œuvres récentes non épuisées toujours en vente.

    Partons également de ce constat pour nous limiter aux romans publiés au format poche, moins onéreux que les livres brochés et surtout gage d’être déjà vendus à plus de 10000 exemplaires. La moyenne des ventes en France est de 5000 mais une très écrasante majorité des romans ne dépasseront pas 1000 exemplaires vendus ! Il serait intéressant d’indiquer ce nombre, c’est un critère pertinent pour nos choix.

    Pour le contenu des romans, il n’y a pas de critères mais peut être que dans cette période assez sombre post-pandémique et peut être pré-3ème guerre mondiale, il serait judicieux de proposer plus de livres à fin heureuse ou laissant de l’espoir plutôt que toujours proposer les mêmes livres avec les mêmes thèmes flippants rabâchés tous les jours aux infos des médias mainsteam, discriminations, sexisme, exactions, racisme, violences, dictatures diverses et variées, catastrophes et autres guerres ou « révolutions » fratricides.. mais ce n’est qu’un avis et surtout un désir personnel.

    La lecture d’un roman, si elle me permet souvent de me poser de nouvelles questions, de soulever des coins de voile inconnus ou de découvrir de nouveaux horizons doit être pour moi avant tout un moment de plaisir et me permettre de m’évader du quotidien vers un monde imaginaire qui s’il n’est pas plus positif que le mien, au moins doit-il être plus attrayant ou excitant.. le temps du roman.

    Sinon, il m’est plus simple et moins fatiguant de subir les infos a la télé, sans bouger, le cul vissé dans le canapé et d’attendre somnolent tranquillou la soupe mainte fois réchauffée des films du soir 😉

    Je ne propose pas de roman cette année, ceux que j’ai lu en plus de l’atelier sont soit très clivants mais courts, sur des sujets qui fâcheraient la plupart d’entre vous, soit neurasthéniques et bien trop long, tous en dehors de ce que je trouve raisonnable de proposer pour cette nouvelle session 2023 -2024.

    J’espère être le seul à être obligé de faire cette impasse de propositions, j’ai finalement très peu lu cette année. Il vous reste encore 3 semaines pour proposer des romans en commentaire de cet article, mais n’attendez-pas le dernier moment 😉

  6. Mohed Altrad – Badawi
    S’arracher à son pays est un chemin difficile. Ce livre est le récit de cette sorte de souffrance. Le héros, un jeune Badawi, un homme du désert, blessé par sa famille, lassé de la vie de misère et des humiliations, écartelé entre l’existence qu’on lui impose et celle qu’il voudrait vivre, part pour la France réaliser son rêve: devenir quelqu’un, quelqu’un d’autre. Désirant à tout prix oublier son passé, croyant être devenu cet “autre”, il reviendra pourtant sur les traces de son enfance, ramené par un amour qui ne suffit pas à le sauver de ses contradictions, ramené à toute force par cet appel du désert qu’il ne parvient jamais à étouffer. Entre l’amour d’une femme à laquelle il a promis le bonheur et le destin qu’il s’est promis à lui-même, il lui faudra choisir. D’une écriture empreinte de sincérité et nourrie de sa propre histoire, Mohed Altrad raconte le désert et les blessures de l’exil.

    La Pêche au petit brochet – Juhani Karila
    Vuopio, Laponie orientale. À la suite d’un malheureux concours de circonstances, Elina Ylijaako a trois jours pour pêcher le brochet du Seiväslampi ou une malédiction la foudroiera. Or, un Ondin cruel règne sur l’étang et refuse de la laisser pêcher.
    Elina n’a pas d’autres choix que de pactiser avec l’un des fantômes les plus dangereux du coin, un ancien partenaire de cartes de l’Ondin. Sans oublier qu’elle est recherchée par l’inspectrice Janatuinen, qui enquête sur une mystérieuse affaire de meurtre.
    Avec l’aide d’excentriques locaux, les deux femmes devront associer leurs forces pour sortir de ce marasme et rétablir l’équilibre entre les mondes et en elles-mêmes.
    Mélangeant polar, folklore finlandais et fable écologique, Juhani Karila renouvelle avec ce roman aussi drôle que poétique, la délicieuse folie qui a fait le succès de la littérature finlandaise.

    Aria – Nazanine Hozar
    « Je vais t’appeler Aria, à cause de toutes les douleurs et de tous les amours du monde. »
    Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l’armée, entend des pleurs monter d’une ruelle. Au pied d’un mûrier, il découvre une petite fille aux yeux bleus, âgée de quelques jours. Malgré la croyance populaire qui veut que les yeux clairs soient le signe du diable, il décide de la ramener chez lui, modifiant à jamais son destin et celui de l’enfant, qu’il nomme Aria.
    Alors que l’Iran, pays puissant et prospère, sombre peu à peu dans les divisions sociales et religieuses, trois figures maternelles vont croiser la route d’Aria et l’accompagner dans les différentes étapes de sa vie : la cruelle Zahra – femme de Behrouz –, qui la rejette et la maltraite, la riche veuve Fereshteh qui l’adopte et lui offre un avenir, et la mystérieuse Mehri, qui détient les clefs de son passé.
    À l’heure où le vent du changement commence à souffler sur l’Iran, Aria, désormais étudiante, tombe amoureuse de Hamlet, un jeune Arménien. Mais, lorsque la Révolution éclate, les espoirs des Iraniens sont rapidement balayés par l’arrivée au pouvoir de l’Ayatollah Khomeini et la vie d’Aria, comme celle du pays tout entier, s’en trouve à jamais bouleversée.

    Les virtuoses de la 5ème avenue – Joy Callaway
    Tout ce que j’avais cru connaître n’était qu’une façade. L’écrivain charismatique et talentueux, que j’avais aimé, me semblait distant, étranger. Le souvenir de sa demande en mariage, son amour plein de considération et de bonté me semblaient fictifs, comme venant d’un personnage que j’aurais imaginé.
    À la croisée des Quatre Filles du docteur March et d’Edith Wharton.
    New York, 1891.
    Issue d’une famille pauvre mais raffinée, Virginia Loftin est la plus audacieuse d’une fratrie de quatre sœurs et d’un frère. Elle souhaite devenir une romancière célèbre malgré son sexe et épouser Charlie, son voisin et premier amour. Mais lorsque ce dernier demande la main d’une riche héritière, Ginny est désemparée. Elle s’isole et transforme leur histoire en roman, réécrivant sans cesse une fin plus heureuse. Un jour, elle est conviée à se rendre dans un salon d’artistes, tenu par John Hopper. Dans cette assemblée, Ginny redevient elle-même et s’épanouit sous les attentions du beau et énigmatique John. Jusqu’à ce que Charlie ressurgisse dans sa vie. Une vie où les désillusions et les sombres secrets se dévoilent peu à peu…

    Un afghan à Paris – Mahmud Nasimi
    Mahmud Nasimi a une formation en droit et sciences politiques, puis il a fait du journalisme et a suivi une formation pour être animateur radio.
    Il a quitté l’Afghanistan en 2013 laissant derrière lui un pays en guerre, sa famille et ses amis. Après une traversée principalement pédestre du sud du pays, à la suite d’un passeur, il rejoint l’Iran, puis la Turquie. En Grèce, il s’attarde, en camp fermé d’abord, puis de petit boulot en petit boulot, pour financer de multiples tentatives de passage de frontières.
    Début 2015, il réussit à rejoindre la République de Macédoine, puis la Serbie, la Hongrie, l’Autriche, l’Allemagne, et arrive en Belgique en avril 2015, deux ans après avoir quitté son pays.
    Il a gagné la France et est arrivé à Paris en 2017 où il a déposé une demande d’asile.
    Réfugié à Paris, il a écrit son premier livre en collaboration avec Anabelle Rihoux « De loin j’aperçois mon pays » (2018), dans lequel il raconte son épopée migratoire de Kaboul à l’Europe, entre 2013 et 2015.

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