Pour changer de la soupe traditionnelle et délicieuse finlandaise et inaugurer la nouvelle rubrique « Recettes du monde »..
Recette originale parue dans « Etiketti 2 / 2009 » que j’ai « améliorée » depuis 😉
Ingrédients
1/2 chou blanc (environ 500g) ou de la laitue Iceberg pour ceux qui n’aime pas le choux.. mais c’est dommage 😉
2 poireaux moyens ou 1 gros
1 bel oignon
3 à 4 belles carottes
Eau pour couvrir correctement les légumes
1 cube de fond de légumes par litre d’eau (en général de 1,5 à 2)
0,5 litre de tomates concassées ou purée de tomates (1 brique)
1/2 boîte de haricots rouges ou bruns (400g ou 250g poids sec)
0,8 à 1 kg de filet de saumon
moulin de poivre noir ou moulin 4 poivres
huile végétale pour braiser les légumes
Garniture
3 belles gousses d’ail
150 à 200 g de fromage râpé (gruyère ou Oltermanni)
3 bonnes cuillères à soupe de Pesto Genovese
ou
3 cuillères à soupe de basilic finement haché avec 3 cuillères d’huile d’olive
Recette
Coupez le chou en morceaux de 3 cm max, les carottes et poireaux en rondelles et hachez l’oignon.
Braisez le chou, les poireaux, l’oignon hachés et les carottes dans une cocotte avec de huile chaude.
Ajoutez l’eau, le fond de légumes et les épices de façon à recouvrir correctement les légumes.
Faites cuire à petit bouillon les légumes 10 minutes à partir du premier bouillon.
Parez le filet de saumon (ôtez la peau et les parties brunes qui sont un peu amères) et coupez le en cubes de 2 cm max.
Ajoutez le saumon et la tomate concassée, mélangez, et faites cuire pendant 10 minutes à bouillon frémissant.
Ajouter les haricots en fin de cuisson.
Accompagnement
Mélangez la pâte d’ail écrasé avec le fromage finement râpée et le Pesto.
Rajoutez si nécessaire un peu d’huile d’olive pour rendre le mélange fluide.
Une fois la soupe servie dans les assiettes, les convives pourront la saupoudrer à volonté avec cet accompagnement. Parfois les 200g de râpé ne suffisent pas avec les gourmands !
Après la superbe « balade découverte » de mercredi dernier, je suis retourné à Tuusulanjärvi avec mes enfants franco-finlandais pour leur faire découvrir une partie de leur patrimoine culturel, celle du romantisme national finlandais et de la Fennomanie.
Re-visite de la maison du compositeur Johan Sibelius et Argh ! malgré ma Museokortti, c’était payant 2€ par enfant, une incohérence par rapport à la gratuité dans la plupart des musées d’Helsinki. Au Diable l’avarice, la culture pour les enfants n’a pas de prix ! 😉
Re-visite de la maison du peintre Pekka Halonen, 2€ pour les enfants ici aussi, mais dimanche 23 septembre c’était l’anniversaire de la naissance du peintre (1865). Chance, toutes les visites étaient gratuites, café, gâteaux et jus pour les enfants offerts, avec en plus, un super soleil 😉
Sur la terrasse du sauna nous avons dégusté café, jus et gâteaux et je me suis dit que les arbres qui me cachaient un peu la vue du lac Tuusulanjärvi ne devaient pas être là à l’époque du peintre.. Confirmation avec cette photo d’archive trouvée sur le net.
Re-visite de la maison où est mort Aleksis Kivi, le père de la littérature finlandaise, l’auteur du roman « Les Sept Frères ». Et là, re-chance, la porte était ouverte et un guide nous attendait. Tervetuloa !
Guide sympa et prolixe sur la vie de l’écrivain, mon fils traduisait, ouf, car il n’y avait pas d’explications (écrites) en français contrairement aux deux premiers musées. La solitude d’une fin de dimanche après midi sans beaucoup de visiteurs ou la joie d’expliquer à de jeunes enfants finlandais la réalité de la fin de la vie d’Aleksis Kivi, peu importe, c’était super !
Si je résume les explications données que l’on ne trouve pas complètement sur le Wikipedia français, Aleksis Stenvall qui avait pris un nom finnois comme tous les membres du Mouvement Fennomane et rédigé en finnois du sud-ouest son roman « Les Sept Frères » avait été descendu par August Ahlqvist, réformateur et docteur en langue finnoise, adepte du finnois du nord-est et important critique littéraire.
Il assassine complètement le livre, un « déshonneur pour la littérature finlandaise » mais reproche surtout la description par Aleksis Kivi d’une vie rurale peu vertueuse, trop éloignée de la vision idéalisée du romantisme national fennomane, celle décrite par Johan Ludvig Runeberg.
À cause de ces critiques, il ne sera publié que trois an plus tard et bien qu’il soit le premier lauréat du Prix National de Littérature en 1865, le mauvais accueil de ses livres le pousse dans une spirale alcoolique fatale. Il meurt chez son frère à l’age de 38 ans, le 31 décembre 1872, après un séjour à hôpital psychiatrique d’Helsinki.
Mais si vous avez lu « La Faim Blanche » d’Aki ollikainen, qui était au programme de l’Atelier Lecture, la saison 2017-2018 dernière, vous savez que la Grande Famine qui a touché la Finlande de 1866 à 1868 à fait 270 000 morts en 3 ans. Nous sommes en plein dans cette période.
La commune ne voulait plus payer les frais d’hospitalisation d’Aleksis Kivi qui était indigent. Elle s’est débarrassé de lui en le « vendant » à son frère pour quelques tonneaux de nourriture, l’été 1872, si la traduction de mon fils est fiable 😉
Et c’est dans cette cabane composée de 2 petites pièces dans laquelle vivait déjà son frère avec sa femme et ses 3 enfants que va s’installer Aleksis Kivi. Il y mourra quelques mois plus tard. Le guide nous expliquera qu’un des enfants dormait dans le tiroir du bas de la commode !
C’est après sa mort que la qualité de ses œuvres sera reconnue. Son réalisme dans sa prose est innovateur et sera/est un modèle pour de nombreux écrivains finlandais. La responsabilité d’August Ahlqvist sur la spirale fatale d’alcoolisme-folie de Kivi a été établie depuis.
Le roman « Les Sept Frères » n’est malheureusement pas réimprimé en français mais disponible sur Helmet.fi. Une prochaine proposition pour l’Atelier Lecture ? 🙂
Tout d’abord nous avons visité « Ainola », la maison où le compositeur Sibelius a travaillé jusqu’à sa mort et dans le jardin de laquelle il repose maintenant avec sa femme Aino.
Sylvie nous explique ici les caractéristiques architecturales carélienne de la maison. Conçue par l’architecte Lars Sonck, le compositeur avait 38 ans quand il y emménagea et bientôt il acquit une réputation mondiale. Sibelius y habita 53 ans et il y composa la plupart de ses œuvres.
Si vous souhaitez en savoir d’avantage sur cette maison-musée, ci-joint le texte en français fourni par les guides.
Pause « lounas » (repas du midi) au « Lottamuseo » que nous n’avons pas visité faute de temps. La Lotta Svärd était une organisation de volontaires auxiliaires féminines finlandaises crée en 1918 et dissoute en 1944. Ambiance feutrée et un coin salon sympa où nous avons pris le café…
Nous avons rejoint la maison où est mort dans la misère Aleksis Kivi, le père de la littérature en langue finnoise, le 31 décembre 1872 à l’age de 38 ans. Toute son œuvre est écrite en finnois. On lui doit douze pièces de théâtre et le roman (Les Sept Frères) qu’il met dix ans à écrire.
Nous avons poursuivi notre promenade par une balade dans le jardin du peintre Pekka Halonen et de la terrasse de son sauna pour ceux qui devaient revenir rapidement sur Helsinki.
Les exemptés de ramassage scolaire ont continué en visitant la maison-atelier du peintre. Mais les photos n’étaient pas autorisées à l’intérieur, ce qui est rare en Finlande à cause de droits d’image sur des tableaux de collections privées exposés dans cette maison-atelier-musée.
A l’occasion de la visite du Prof. Martine PRETCEILLE, Professeur en éducation et communication interculturelles (Université La Sorbonne), invitée dans le cadre du programme Maupertuis soutenu par l’Institut Français de Finlande, le Ministère français de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et la Société finlandaise des Sciences et des Lettres, nous sommes très heureux de vous inviter à la conférence publique, en français : « Education/Migrations : Quel système éducatif pour les migrations ? Quelles migrations pour le système éducatif finlandais ? », co-organisé avec l’Ecole européenne d’Helsinki qui aura lieu le:
Jeudi 20 septembre 2018, à partir de 17h
à l’École Européenne d’Helsinki
La conférence publique sera suivie d’une réception à l’Institut francais de Finlande (Yrjönkatu 36), où vous pourrez continuer échanger avec le Prof. Pretceille et l’ensemble des intervenants.
Cet événement public est gratuit mais l’inscription est obligatoire.
Les places étant limitées, nous vous encourageons à vous inscrire dès que possible s’il vous plait en envoyant une demande d’inscription à mathieu.leporini@france.fi.
Voici le message de Karim Lounes que j’ai récupéré sur la page Facebook des Français de Finlande.
« A partir de vendredi prochain et jusqu’au 23/09, le marché international a lieu à Kamppi.
Le propriétaire du rayon français propose 50% de réductions sur le rayon boulangerie, churros, crêpes , gaufres pour les membres du groupe avec le code « les français de Finlande »
Super promenade lundi 3 septembre dans l’île de Vallisaari !
Au départ de la place du marché, JT-line et Aavaline sont les deux lignes de bateau-bus qui permettent d’y accéder de mai à septembre. Embarquement ensoleillé aujourd’hui. Nous aurons au début de notre promenade dans l’île une forte brume de mer…
Fortifiées pendant la période russe, Vallisaari et sa voisine Kuninkaansaari ont appartenu aux Forces de Défense finlandaises jusqu’en 2008. Inhabitées depuis 1996, elles sont restées interdites d’accès jusqu’à l’ouverture au public en 2016.
Les vingt ans de retour à la nature de ces deux îles reliées par un passage pédestre ont créé un véritable petit paradis sauvage où règne la plus grande diversité d’espèces animales et végétales de tout l’archipel d’Helsinki.
Cet écosystème fragile et parsemé de structures dangereuses et de précipices impose de respecter des règles strictes en matière de circulation. Il est fortement conseillé de rester sur les chemins balisés et le sud de l’île est interdit d’accès.
L’explosion en 1937 d’un dépôt de munition sur Kuninkaansaari avec une forte projection d’explosifs interdit tout feu de camp et trous dans le sol ! Nager dans l’étang de Vallisaari est également prohibé, le fond de l’étang étant couvert de débris. Pour en savoir plus…