C’est à vous ! 🗓 🗺

Bonjour à tous !

C’est le moment de proposer les livres pour la prochaine saison de notre club de lecture !

Notre dernier rendez-vous lecture de la saison 2020-2021 est le vendredi 28 mai et il est indispensable d’avoir une réunion supplémentaire avant les vacances pour choisir les livres de la saison 2021-2022.

Réunion vendredi 21 mai à partir de 10h (Helsinki).

La réunion se fera par l’intermédiaire de Zoom pour tous ceux qui ne pourront pas se déplacer et en présentiel si cela est possible à cette date. Les précisions seront envoyées ultérieurement par email à tous les inscrits.

La participation au club de lecture est ouverte à tous et si vous voulez partager vos impression sur le livre au programme du jour, il est recommandé de l’avoir lu préalablement, du moins en partie ! 😉

Par contre, la possibilité de proposer des livres pour la saison 2021-2022 est réservée à tous ceux qui ont déjà participé au moins une fois à notre club de lecture et qui s’engagent à participer à la prochaine saison.

Vous pouvez présenter plusieurs livres mais vous devez les avoir déjà lus ! Il faudra préciser pendant la réunion du vendredi 21 ce qui vous a amené à les proposer au groupe pour nous aider dans nos choix.

Afin d’éviter d’éparpiller les propositions, faites toutes vos recommandations dans les commentaires de cet article. L’ajout de la quatrième de couverture est un plus.

Vous avez trois semaines pour faire vos propositions dans les commentaires,
date limite Vendredi 21 mai ! 🙂

 

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10 réflexions sur « C’est à vous ! 🗓 🗺 »

  1. Je lisais « Kafka sur le rivage » d’Haruki Murakami, quand une phrase de ma grand-mère me vint à l’esprit. S’enthousiasmant de la nature exubérante de la Côte basque, elle m’explique : « Ici, tu sais, il suffit de planter un morceau de bois dans la terre et bientôt tu as un arbre ou même une forêt ». La cervelle d’Haruki, c’est un peu pareil. On y plante un début d’idée et il en sort tellement de choses qu’un seul monde ne suffit plus. Cette imagination hallucinante me plaît d’autant plus qu’elle est réaliste. Enfin, quand je dis « réaliste »… (dans « Kafka sur le rivage« , il pleut des poissons et Johnnie Walker est tueur de chats), disons que les éléments de ses romans sont connectés à notre réalité. Un peu comme la religion avec ses miracles, sa recherche d’idéaux et de sagesse et ses mondes parallèles. Et dans la moelle des romans de Murakami, j’aperçois ce même fil rouge qui fait aussi vibrer les romans de Houellebecq. Les deux auteurs cherchent fondamentalement à expliquer l’amour. L’un est désespéré, car se rend compte que l’amour n’est forcément que charnel. L’autre, au contraire, est persuadé de l’existence de l’Amour transcendant.

  2. Un atelier à thème…

    Plutôt que de proposer un second livre, j’aimerais relancer l’idée, que nous avions rapidement abordée il y a quelques temps, de faire un atelier lecture autour d’un thème.
    L’idée serait donc de ne pas discuter d’un seul livre, mais des livres que chacun aurait lus, en lien avec un thème choisi en commun (à discuter lors de la réunion du 21 mai).
    Le thème pourrait être un auteur (chacun choisi un livre de cet auteur), ou une thématique (un sujet qui doit être abordé dans les livres que chacun choisi librement), ou pourquoi pas autour d’un type de littérature (nouvelle, poésie, BD, documentaire, conte…)

  3. Le détroit du Loup, Olivier TRUC, 2014

    Le printemps dans le Grand Nord, une lumière qui obsède, une ombre qui ne vous lâche plus. À Hammerfest, petite ville de l’extrême nord de la Laponie, au bord de la mer de Barents, le futur Dubai de l’Arctique, tout serait parfait s’il n’y avait pas quelques éleveurs de rennes et la transhumance… Là, autour du détroit du Loup, des drames se nouent. Alors que des rennes traversent le détroit à la nage, un incident coûte la vie à un jeune éleveur. Peu après, le maire de Hammerfest est retrouvé mort près d’un rocher sacré. Et les morts étranges se succèdent.

    En ville les héros sont les plongeurs de l’industrie pétrolière, trompe-la-mort et flambeurs, en particulier le jeune Nils Sormi, d’origine sami.

    Klemet et Nina mènent l’enquête pour la police des rennes. Mais pour Nina une autre quête se joue, plus intime, plus dramatique. Elle l’entraîne à la recherche de ce père disparu dans son enfance. Une histoire sombre va émerger, dévoilant les contours d’une vengeance tissée au nom d’un code d’honneur implacable.

    Après Le Dernier Lapon qui mettait pour la première fois en scène la police des rennes, Le Détroit du Loup, deuxième roman d’Olivier Truc, confirme ses talents de raconteur d’histoires et sa capacité à nous emmener sur des terrains insoupçonnés.

  4. La fosse commune – Henri Troyat

    « La fosse commune », un recueil de neuf nouvelles publié en 1939 , alors que Henri Troyat n’avait publié que cinq romans dont « L’araigne qui lui valut le Goncourt en 1938…
    Neuf nouvelles :
    · « Les cobayes » : Un Docteur teste sur des cobayes des « remèdes » sensés modifier la personnalité de ses patients…
    · « La dame noire » : Elle ne craint pas la mort… et va jusqu’à la souhaiter. Sa seule crainte, franchir le pas …seule.
    · « le tandem » : On peut revenir de l’autre monde…
    · « Erratum » : Un statisticien, Laquelle, prévoit le décès des personnes de son entourage.
    · « L’assassin » : Des remords le poussent à tuer… un cadavre !
    · « L’étrange histoire de MR Breadborough » : Une étrange interview de l’ex Directeur du « Cercle des Chasseurs de Fantômes ».
    · « le vertige » : Mlle Pascal, une fonctionnaire zélée se monte la tête au sujet d’une exposition de tableaux…
    · « le rasuret » : Un lutin vient perturber le bivouac d’une compagnie de militaires à cheval.
    · « le ressac » : Jean Dupont calque sa personnalité sur celle que lui prête son entourage.
    « La fosse commune », ou quand Troyat explore le surnaturel : un recueil où le bon côtoie le moins bon… ma préférée : « le vertige »… Et puis il y a ce style classique incomparable…

    L’Humanité disparaîtra, bon débarras ! – Yves Paccalet

    L’espèce humaine provoque des bouleversements irréversibles de son environnement.
    Notre avenir est aussi bouché que celui des dinosaures ! Peut-on encore espérer que l’Homo sapiens acquière enfin la sagesse dont il se rengorge, alors que toutes les grandes questions (pollutions, saccages des terres et des mers, climats, nouveaux virus. ) sont négligées ou méprisées ? D’où vient cette folie suicidaire ? De ce que l’homme est un grand singe égoïste. Il obéit à trois pulsions : sexuelle, territoriale et hiérarchique.
    Sa soif de domination le pousse à tous les crimes, y compris contre lui-même. Guerre nucléaire, climats en folie, empoisonnement de l’air et de l’eau, nouvelles maladies. Tout cela sera très drôle. Et après ? Rien. La vie créera de nouvelles espèces jusqu’à ce que le Soleil brûle définitivement la planète, dans environ un milliard d’années.

  5. Tout ce qu’on ne te dira pas Mongo, Danny Laferrière, 2015

    Un après-midi d’été, l’écrivain croise sur la rue Saint-Denis un jeune homme, Mongo, qui vient de débarquer à Montréal. Il lui rappelle cet autre jeune homme arrivé dans la même ville en 1976. Le même désarroi et la même détermination. Mongo demande: comment faire pour s’insérer dans cette nouvelle société? Ils entrent dans un café et la conversation débute comme dans un roman de Diderot. C’est ce ton léger et grave que le lecteur reconnaît dès le début d’un livre de Laferrière.

    Au jeune Mongo, Laferrière raconte quarante années de vie. Une longue lettre d’amour au Québec.

    Il faut rester vigilant. L’exil est la plus grande école de conduite. On devrait envoyer tous les enfants faire un stage à l’école de l’exil. À ce jour, seuls les damnés de la terre semblent bénéficier de ce cours magistral. Dans cette obligation d’observer attentivement l’autre, on se découvre parfois. En analysant ainsi chacun de ses gestes, cela prend un temps avant de voir qu’on était en face d’un miroir.

    — Je risque de me perdre dans cette aventure.
    — C’est le risque du voyage, Mongo.

  6. Bettý, Arnaldur Indridason, 2011

    Dans ma cellule je pense à elle, Bettý, si belle, si libre, qui s’avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister… Ensuite, que s’est-il passé ? Je n’avais pas envie de ce travail, de cette relation. J’aurais dû voir les signaux de danger. J’aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. J’aurais dû… J’aurais dû… J’aurais dû…

    Maintenant son mari a été assassiné et c’est moi qu’on accuse. La police ne cherche pas d’autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable.

    Un roman noir écrit avant la série qui fit connaître le commissaire Erlendur.

  7. Sérotonine – Michel Houellebecq

    7ème roman de l’auteur, paru début janvier 2019, 352 pages

    « Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l’amour », écrivait récemment Michel Houellebecq. Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d’ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman – son double inversé), l’échec des idéaux de leur jeunesse, l’espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue. Ce roman sur les ravages d’un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.

    Le meunier hurlant – Arto Paasilinna

    Ulvova mylläri – 1981, 8ème roman des 35 écrits par l’auteur, traduit par Anne Colin du Terrail sous le titre Le Meunier hurlant en 1991, 288 pages.

    Un petit village du nord de la Finlande, peu après la guerre, voit arriver un inconnu qui rachète et remet en marche le vieux moulin. D’abord bien accueilli, le nouveau meunier Gunnar Huttunen a malheureusement un défaut : à la moindre contrariété, il se réfugie dans les bois pour hurler à la lune, empêchant les villageois de dormir. Ces derniers n’ont dès lors qu’une idée, l’envoyer à l’asile.
    Mais Huttunen, soutenu par la conseillère rurale Sanelma Käyrämö, est bien décidé à se battre pour défendre sa liberté.

  8. MON CHAT YUGOSLAVIA PAJTIM STATOVCI

    Dans la Yougoslavie des années 1980, en pleine campagne kosovare, une jeune fille est mariée à un garçon qu’elle connaît à peine. Emine fait de son mieux pour être une bonne épouse, mais la vie ne lui apporte qu’une série de déceptions. Elle donne naissance à quatre enfants.
    Lorsque la guerre éclate, la famille d’Emine décide de fuir et choisit la Finlande comme destination de l’exil. Dans ce pays froid où les étrangers sont supposés accepter avec gratitude la place qu’on leur offre dans la société, leur intégration se passe mal et le quotidien d’Emine se dégrade.
    De nos jours, Bekim est étudiant à Helsinki. Il fait beaucoup d’efforts pour s’intégrer à la société finlandaise dans laquelle il a grandi, tout en essayant d’assumer son homosexualité.
    Un jour, il rencontre un «chat» dans un bar gay, qui va très vite dominer ses nuits et son esprit, avant de se révéler être une nouvelle déception amoureuse. Bekim décide alors de partir en voyage jusqu’à ses racines, au Kosovo, où le cruel destin de sa famille a commencé.

  9. LES DESORIENTES A. MAALOUF

    Cela fait vingt-cinq ans qu’Adam n’est pas retourné dans son pays natal. Vingt-cinq ans qu’il vit à Paris, où il est un historien reconnu.

    Une nuit, il est réveillé par la sonnerie du téléphone. L’appel vient du pays où il est né et où il a grandi. L’un de ses plus proches amis de jeunesse est à l’agonie. Il s’appelle Mourad, et avant de mourir, il voudrait revoir Adam, avec lequel il est brouillé depuis toutes ces années.

    Alors, sans réfléchir, Adam prend le premier avion. Après des décennies d’absence, le revoici au pays de ses origines, un pays d’Orient aux montagnes couleur de lait. Ce grand intellectuel qui avait choisi l’exil retrouve soudain les lieux et les gens qu’il avait quittés sans se retourner. Peu à peu, le passé refait surface. Adam se souvient de Naïm, de Bilal, d’Albert et de Ramez, il se souvient des nuits passées à débattre passionnément, il se souvient de la guerre.

    Il s’installe chez la belle Sémiramis, et soudain, c’est l’heure du bilan. Que sont-ils tous devenus ? De l’islamiste « fréquentable » à l’ingénieur devenu moine, du magnat des affaires au politicien véreux, les amis de jeunesse ont suivi des voies différentes, et certains d’entre eux ont à présent les mains sales. Que faut-il préférer ? La pureté de l’exil ou l’engagement qui corrompt ? Le courage n’est pas toujours là où l’on croit…

    L’amour et l’amitié, les idéaux et les compromissions, la politique, le désir, la trahison, c’est à tout cela qu’Adam se confronte au cours de ce voyage, avant de rencontrer son destin…

  10. L’idiot de Dostoïevski : mon premier livre de cet auteur. Pour moi, un chef-d’oeuvre de 600 pages environ qui se lisent très vite.
    Ce roman classique tient en haleine, subjugue par la beauté de son écriture, élève l’âme – son personnage principal est innocent mais intelligent, la bonté même … mais la bonté suffit-elle à ne pas faire le mal ? – et donne même un éclairage sur des idées sous-tendant encore le climat politique de la Russie d’aujourd’hui.
    Je vous invite vivement à googler L’idiot, 4ème de couverture. Vous en trouverez de nombreuses et excellentes versions.

    Fille de l’eau d’Emmi Itäranta, paru en 2012, roman d’anticipation se déroulant en Laponie au siècle suivant.
    La montée des eaux a envahi le sud de la Finlande, un grand pays asiatique domine la Laponie, la Suède et la Norvège ne sont plus habitables, les humains manquent cruellement d’eau douce.
    Etrangement, le roman, traduit dans de nombreuses langues a été publié en France dans la catégorie jeunesse, ce qui n’est le cas dans aucun autre pays.
    Il s’agit d’une dystopie qui permet d’éprouver une réelle empathie pour ceux qui souffrent déjà de pénuries en tout genre et/ou qui vivent dans une dictature.
    Emmi Itäranta, la quarantaine, écrit ses livres au charme hypnotique en finnois et en anglais. Elle vit actuellement en Angleterre et manie le finnois avec un art inouï. Son héroïne principale est une très jeune femme, dernière d’une lignée de maîtres de thé – lien inattendu et bienvenu avec nos lectures japonaises. Et attention : l’intrigue pourrait vous captiver et vous inciter à lire plus que de raison.
    L’auteure a déjà publié 2 romans depuis Fille de l’eau. Espérons que le dernier, traitant de l’avenir de l’humanité … sans oublier la Laponie, sera bientôt traduit en français.

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