je voudrais vous inviter à un jeu sur zoom pour fêter ensemble mes 60 ans.
Je serais contente si chaque participante (-ant) « amenait » soit une question sympa à poser à tous, soit une petit défi amusant à relever assez facilement en 3 minutes. Chacune (-un) pourrait choisir de répondre ou non, bien sûr.
La question ou le défi n’ont pas besoin d’avoir quoi que ce soit à voir avec moi ou avec les anniversaires en général. Cela me ferait juste plaisir de découvrir vos idées et les réactions en chaîne qu’elles ne manqueront pas de susciter, l’objectif étant de passer un moment de convivialité ensemble.
Topic: Jeu pour l’anniversaire de Marie-Noëlle
Time: May 7, 2020 03:00 PM Helsinki
La guerre au virus ne se fera pas les doigts dans le nez.
Décidément, cette épidémie nous oblige à acquérir de nouveaux talents, comme ne pas se toucher le visage : incroyable, le nombre de fois où, autrefois, nous nous caressions le menton ou les lèvres, nous nous grattions le nez, nous nous frottions les yeux, sans mentionner les gestes secrets de nos vies d’avant. Tout cela est du passé. Certes la peur du virus est toujours là, et tant mieux car elles nous motive pour nous protéger nous et toute l’humanité par la même occasion : nous en apprenons tous les jours sur la contamination par gouttelettes catapultées par la toux et les éternuements et susceptibles d’atterir traîtreusement sur les emballages de produits alimentaires. Sauf qu’en fait, des aérosols seraient émis même en parlant ou en respirant, et que ces particules flotteraient gentiment, se déplaçant au grès des courants d’air. De plus, la différence entre gouttelettes et aérosols datant des années 50 seraient dépassées … Tout cela nous plonge dans un abîme d’incertitude quant à la suite des évènements, la recherche pour juguler cette épidémie n’en étant qu’à ses balbutiements. D’où une nouvelle vertu que cette situation nous permet de découvrir : la patience, la résilience, la confiance en l’avenir, malgré tout. Nous apprenons petit à petit à supporter notre fragilité et à comprendre encore plus que jamais, dans le meilleur des cas, que l’amour de nos proches est notre univers, notre île, notre forteresse. De plus, quel plaisir pour 50% des télétravailleurs (chiffre tiré d’un sondage finlandais parû hier) de pouvoir profiter de leur intérieur, peut-être aussi de leurs proches et d’user leurs vieux vêtements préférés … Plus besoin de se demander que porter le lendemain, de faire les magasins, d’aller chez sa coiffeuse … Au diable les apparences, cela valant aussi pour nos petits et nos ados. Haro sur les spectacles ou les bd gratuits en ligne – par exemple le cirque du soleil, Dargaud éditeurs, les opéras du monde entier nous permettent d’oublier le Covid-19 : une vraie manne de merveilles. Car il semblerait que l’art et la musique soient actuellement les meilleures sources d’évasion. Nous avons dû fournir des quantités d’énergie incroyables pour nous adapter au confinement, nous construire de nouveaux repères : dans mon cas, j’ai même fini par renoncer à aller faire mes courses moi-même et ai maintenant recours à www.kauppahalli24.fi et à kauppa.foodmarketherkku.fi. Pour moi, faire des vocalises, regarder un opéra tous les 3-4 jours et écouter de la musique sont les nouvelles échappées que je parviens à m’octroyer. Je n’arrive pas à lire de littérature ou à continuer à apprendre le russe, mes activités quotidiennes d’avant la crise du coronavirus. Là aussi un changement sans doute temporaire s’est produit malgré moi et il semblerait qu’un tel phénomène concerne bon nombre d’entre nous. Le jour où ce satané virus sera jugulé, que restera-t-il de bon de cette expérience partagée par toute l’humanité ? Et si nous en rêvions …. Prenez-bien soin de vous et portez-vous bien.
De retour quelques jours à Helsinki pour passer la fête de Noël avec mes petits trolls, je vous offre ces roses de décembre, prise dans le jardin de mon mökki du sud la semaine dernière.
J’espère qu’elles vous feront oublier la grisaille et la pluie d’Helsinki et je vous souhaite de passer de très bonnes fêtes et commencer bientôt une nouvelle année de bonheur et de réussite au pays du père Noël !
Bises et à bientôt de vous revoir en 2020, ici, ou beaucoup plus au sud du 60e parallèle 😉
mercredi, nous irons chercher la lumière au bord de la mer, de Haukilahti à Tapiola. A nous les rochers irisés, les plages et leurs résineux, l’horizon et les bateaux, les villas plus ou moins surprenantes et agréables à découvrir, de l’extérieur bien sûr. Nous profiterons du métro, du rantaraitti, chemin littoral destiné aux piétons et aux cyclistes. Et si le vent souffle trop fort, nous pouvons nous replier un peu à l’abri dans de charmantes petites rues dont le quartier abonde …
Rendez-vous à la station de métro de Niittykumpu à 9h40, l’objectif étant d’arriver vers 12h15 à Tapiola, où la nouvelle extension du Centre Commercial et son jardin des restaurants propose des lounas de qualité pas chers , chez BistrOmat ou chez Madison.
Pensez à porter des chaussures anti-dérapantes, avec des semelles à rainures suffisamment profondes si possible. En effet, les températures seront peut-être proches de zéro.
L’automne est arrivé : allons découvrir le parc central d’Espoo, immense espace boisé de 880 ha, jalonné de prairies et de larges chemins se transformant en pistes de ski de fond en hiver. Nous y trouverons de superbes conifères, de magnifiques rochers de granit : de quoi se plonger dans une nature ressourçante, sécurisante et proche en voiture ou en métro …
Pour celles et ceux qui opteront pour les transports en commun, Sophie et moi vous attendrons au métro de Matinkylä ou à l’entrée du parc située à Puolarmaari, Puolarmaari 3, ce vendredi 27 septembre.
La balade est accessible avec poussettes. Durée de la marche : 2h-2h30. Possibilité de déjeuner dans un des nombreux restaurants du centre commercial Iso Omena, à Matinkylä.
L’actualité cinématographique française sera à l’honneur dans les salles cet automne, notamment grâce au festival Amour et Anarchie (Rakkaus et Anarkia) qui démarrera très bientôt, à savoir le 19 septembre et qui nous fera découvrir une sélection de 28 films français, dont 27 très récents, de 2019 ou de 2018. Vous trouverez la liste dans le site cinefinn.com, absolument génial.
Les cinéphiles francophones et francophiles seront donc gâtés pendant le festival, avec des valeurs sûres comme le dernier Ozon, Grâce à Dieu, Les hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman d’après Yasmina Khadra, Un amour impossible de Catherine Corsini avec Virginie Efira et le dernier Téchiné, L’adieu à la nuit.
Mais les opus de cinéastes comme Mikhaël Hers (Amanda), Justine Triet (Sibyl) ou la trilogie de Claire Denis me semblent très tentants également. Sans oublier tous les autres films, dont celui sur Jean-Paul Gautier puisque Rakkaus et Anarkia a toujours tout bon.
Mais n’oublions pas les films français à visionner sur Yle Teema et à voir à la carte sur Yle Areena pour certains. Voici donc la liste publiée par l’Institut français :
Mercredi 25/09 à 22h Une saison en France, 2017 R: Mahamat-Saleh Haroun, A : Eric Ebouaney, Sandrine Bonnaire
Mercredi 13/11 à 22h Mon roi, 2015 R : Maïwenn, A : Emmanuelle Bercot, Vincent Cassel, Louis Garrel
”Kinoklassikko” – les classiques de cinéma tous les jeudis à 21h : 12/09 (125 ans de la naissance du cinéaste Jean Renoir 15.9.1894) Une partie de campagne, 1936
La chienne, 1931 (12) R : Jean Renoir, A : Michel Simon, Janie Marèse, Georges Flamand
14/11 Casque d’or, 1952 (12) R : Jacques Becker, A : Simone Signoret, Serge Reggiani
21/11 Touchez pas au grisbi, 1954 (12) R : Jacques Becker, A : Jean Gabin, Lino Ventura, Jeanne Moreau
05/12 Jeux interdits, 1952 (7) R : René Clément, A : Brigitte Fossey, Georges Poujouly
06/12 Paris pieds nus, 2016 (S) R et A : Fiona Gordon, Dominique Abel
26/12 L’argent de poche, 1976 R : François Truffaut
Le jour de projection sera précisé ultérieurement L’étudiante et Monsieur Henri, 2015 (7)
R : Ivan Calbérac, A : Claude Brasseur, Guillaume de Tonquedec, Noémie Schmidt, Frédérique Bel
Très belle journée ensoleillée pour notre visite guidée des îles de Suomenlinna ce mercredi matin 15 Mai. Rendez-vous à l’embarcadère de HSL, sur la place du marché..
Les travaux de construction de la forteresse de type Vauban conçue par Augustin Ehrensvärd sur les îles commencèrent en 1748 à l’époque où la future Finlande n’est qu’une province du royaume de Suède.
En 1750 le roi Frédéric Ier de Suède inaugure Sveaborg, la forteresse qui est sensée protéger le royaume contre la Russie.
Sur la place principale de la forteresse, la grande cour du château, Suuri Linnanpiha se trouve le monument funéraire d’Ehrensvärd.
Une grande forme de radoub, toujours en activité aujourd’hui, y sera construite pour permettre la construction des bateaux de la flotte de l’archipel à partir de 1760. Sveaborg servira en 1788 de base militaire pendant la guerre maritime suédoise contre la Russie.
Pendant la guerre de Finlande de 1808, la forteresse se rend sans combat à l’armée russe ! Elle sera agrandie et deviendra la base de la flotte maritime russe pour une période de 110 ans.
En 1809, le Grand Duché de Finlande devient une région autonome de l’Empire Russe. Pendant le guerre de Crimée qui opposa l’Empire russe à une coalition formée de l’Empire ottoman, de la France, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne, la forteresse sera bombardée par la flotte anglaise.
Elle subira des dégâts importants, la portée des canons anglais était très supérieure à ceux de la forteresse. Des casemates protégées par des remparts de sable au lieu des murs en pierre seront construites par la suite.
Pendant la guerre civile finlandaise de 1918, un camp de prisonniers sera établi dans la forteresse et de nombreux prisonniers mourront de maladie, de faim et de mauvais traitements. La forteresse sera rattachée au nouvel état finlandais et prendra le nom de Suomenlinna, le château de Finlande.
Une prison existe toujours actuellement sur Suomenlinna pour prisonniers en réinsertion et en semi-liberté. Certains participent aux travaux de réhabilitation ou d’entretien de la forteresse.
Pendant la seconde guerre mondiale où la Finlande deviendra cobelligérante de l’Axe dès 1941 avec la Guerre de Continuation, Suomenlinna abritera une batterie côtière et une base de sous-marins (allemands ?).
En 1973, les îles de Suomenlinna seront démilitarisées et ouvertes au tourisme, à l’éducation et à la culture. La forteresse sera inscrite en 1991 au patrimoine mondial de l’UNESCO comme monument unique de l’architecture de guerre..
Un grand Merci à Emeline de nous avoir guidés pendant cette merveilleuse matinée !
Le prochain atelier lecture est vendredi 10 mai prochain à 9h30…
Où se tiendra-t-il ? Chez Dorothée, notre hôtesse pour les derniers ateliers de la saison 2018-2019…
Au programme, le roman « En même temps, toute la terre et tout le ciel » de Ruth Ozeki, une écrivain et réalisatrice américaine née dans le Connecticut, d’un père américain et d’une mère japonaise.
« Entre réalité et imaginaire, une rencontre littéraire bouleversante entre deux femmes en quête d’identité. Puisant dans la tradition des » I-Novels » japonais, un roman à tiroirs empreint de questionnements métaphysiques, mais aussi humanistes et écologiques, auquel se mêle une troublante réflexion sur le temps, le langage, la méditation et l’Histoire.
Dans la lignée de Murakami, un bijou littéraire original, à la fois profond et plein d’humour, intime et universel.
Baie Desolation, Colombie britannique, Canada, 2011 Écrivain privée d’inspiration, Ruth découvre sur une plage un sac abandonné. Sans doute un des multiples restes du tsunami de 2011, qui s’échouent régulièrement sur les plages canadiennes. Mais ce sac cache bien des secrets : à l’intérieur, un bento Hello Kitty qui renferme un journal intime, reprenant la couverture originale de À la recherche du temps perdu, mais aussi un vieux carnet et quelques lettres illisibles.
Piquée par la curiosité, Ruth entreprend de résoudre l’énigme et de traduire le journal. Elle découvre l’histoire de Nao Yasutani, adolescente japonaise de seize ans. Dans l’univers feutré de leur maison canadienne, Ruth et son mari, Oliver plongent dans l’intimité d’une jeune fille déracinée qui, après une enfance passée dans la Silicon Valley, a dû regagner Tokyo, sa ville natale, terre inconnue dont elle ne maîtrise pas les codes.
Un retour brutal, le début du calvaire pour Nao : humiliée par ses camarades, la jeune fille se réfugie un temps chez son arrière-grand-mère, Jiko, fascinante nonne zen de 104 ans, ancienne anarchiste féministe, qui vit dans un temple près de Fukushima. Là, Nao apprend à être attentive à l’instant présent, à écouter les fantômes. Celui de son grand-oncle, Haruki Ier.
Nao va mieux, jusqu’à ce jour tragique à l’école. Privée de tout lien avec ses parents, la jeune fille dérive de nouveau. Au risque de se perdre complètement… À des milliers de kilomètres, Ruth n’a qu’une obsession : sauver Nao. Mais comment la retrouver ? De quand date ce journal ? Ce peut-il que la jeune fille ait disparu, emportée par le tsunami ? »
Le deuxième roman au programme est celui de Patrice Carlen-Helmer, « Mai 68, elles m’aimaient ! ». Nous aurons la possibilité de discuter du roman avec son auteur, via WhatSapp, à partir de 10h00 grâce à Claire !
« Philibert, bachelier provincial, arrive 10h00 à Paris pour ses études supérieures. Il va y découvrir un monde étudiant en pleine effervescence, une vie parisienne en trompe-l’œil, les charmes de jeunes filles plus ou moins sages ou délurées, tout en étant confronté à sa propre solitude. Sensible, intelligent mais introverti et encore naïf, il se retrouve mêlé, à Nanterre puis à la Sorbonne, aux événements de Mai 1968. Étonnements et tribulations vont lui faire faire l’apprentissage de la vie et de la société des « Trente Glorieuses ». Ses aventures amoureuses, sa rébellion à contre-courant et sa personnalité le mèneront jusqu’à l’impensable ! »
À la demande quasi-unanime des présents du dernier atelier lecture d’avril, nous avons reporté notre discussion sur le roman de Ruth Ozeki, « En même temps, toute la terre et tout le ciel » au prochain atelier de mai.
Au programme du 10 mai, est prévu le roman de Patrice Carlen Helmer, « Mai 68, elles m’aimaient ! ». Il ne peut être déplacé car Claire a pu obtenir une rendez-vous Skype avec son auteur pour ce jour là afin que nous puissions débattre avec lui.
C’est donc le roman de Michel Houellebecq, « La possibilité d’une île » que j’avais proposé en complément de celui d’Helmer pour le 10 mai qui est reporté au 7 juin. Je ne suis pas à Helsinki ce jour là, mais Skype possible bien sûr ! Ce roman est disponible en français, finnois, russe et anglais sur helmet.fi et également en epub.
N’oubliez pas de proposer des livres pour la saison 2019-2020. Évitez les livres que vous n’avez pas lu. La dynamique de vos choix doit être un coup de cœur ou un contenu qui vous a interpellé et que vous souhaitez partager.
Le critère de disponibilité en français est essentiel. Un seul exemplaire papier qui circule est très souvent insuffisant quand le roman n’est plus dans les étagères des libraires. L’accessibilité via helmet.fi en français et également en numérique pour les aficionado des liseuses est un gage de partage réussi !
« Quand sort la recluse », roman policier de Fred Vargas sorti en 2017 et neuvième roman avec le commissaire Adamsberg vient d’être adapté en deux épisodes pour la TV. Le premier épisode sera au programme de France 2 ce mercredi 10 avril à 21:00 heure française, soit 22:00 en Finlande.
Début janvier nous avons eu l’occasion de lire et de discuter de « Pars vite et reviens tard » du même auteur et j’avoue avoir aimé le héro emblématique de Fred Vargas et ses acolytes au point de lire tous ses romans avec Adamsberg à ma disposition dans la foulée !
Je n’ai pas lu « Quand sort la recluse » et voici un commentaire dont j’ai trouvé le lien sur babelio qui m’encourage à regarder demain France 2 ! Ci-dessous le synopsis et la critique de Télé-Loisirs, ceux de Télérama avec TTT étant réservée depuis peu aux abonnés.. 🙁
SYNOPSIS
Trois vieillards sont morts à quelques mois d’intervalle, après une piqûre d’araignée, la loxosceles rufescens. Le petit monde des arachnophiles s’affole : la bestiole aurait peut-être muté après avoir ingéré trop de pesticides. L’hypothèse du commissaire Jean-Baptiste Adamsberg est évidemment plus prosaïque : l’araignée ne cacherait-elle pas une série de meurtres ? Il ne lui en faut pas plus pour se lancer dans une enquête, au grand dam de son fidèle second, Adrien Danglard, pas vraiment convaincu.
CRITIQUES DE LA RÉDACTION (avec 3 ***)
« Une adaptation réussie du roman éponyme de Fred Vargas portée par de très bons comédiens et riche en répliques savoureuses. Jean-Hugues Anglade est toujours aussi à l’aise dans son rôle du commissaire Adamsberg. Et dans le rôle du lieutenant Retancourt, Corinne Masiero est aussi drôle que dans son personnage emblématique de capitaine Marleau ».
Jean-Hugues Anglade à déjà interprété le commissaire Adamsberg dans la série de téléfilms de la Collection Fred Vargas réalisée par Josée Dayan :