Parce que nous traversons une saison magique où nous avons néanmoins besoin de secouer nos méninges et de lancer des défis à nos sens assoupis, voici quelques stimulants pour nos yeux, nos cœurs et nos oreilles :
Le festival We Jazz 2018 aura lieu du dimanche 2 au dimanche 9 décembre, une occasion d’entendre du Jazz finlandais de haut niveau dans des endroits inattendus comme par exemple la galerie d’art Helsinki Contemporary. Expérience d’art total et intimiste garanti pour ce concert. Sinon, tous les goûts sont permis. Et cerise sur le gâteau, les prix sont plutôt doux ….
Voilà le groupe que nous y avons entendu l’année dernière.
Encore une alliance art – musique contemporaine cette fois le 26 novembre à 19 heures à la galerie Forum Box située Ruoholahdenranta 3 A, l’ensemble d’instruments à vent Tulkinnanvaraista (sujet à interprétation) donnera un concert d’oeuvres contemporaines et de Stockhausen … Je connais la galerie et y ai vu souvent des oeuvres très variées et intéressantes. Je n’ai encore jamais entendu ces musiciens mais j’adore les instruments à vent et suis fan de Stockhausen …. Si, si, vraiment … Enfin, lorsque j’ai un moment pour vraiment me concentrer et que je suis en forme …
Pour finir, je vous signale une oeuvre composite, From the Grammar of Dreams, alliant la musique vocale de Kaija Saariaho avec de la danse. La danseuse étoile Minna Tervamäki, la violoniste Minna Pensola et la soprano Pia Freund donneront à voir et à entendre un spectacle total.
Je reconnais m’ennuyer souvent pendant les concerts traditionnels où les musiciens jouent habillés tout en noir et apprécier de plus en plus les spectacles alliant plusieurs formes d’art, comme l’opéra par exemple.
Un bonus : pour nous les romantiques amateurs de tradition, pourquoi ne pas aller voir le Grand Classique de la danse La Sylphide interprétée par le Bolchoï aux cinémas Finnkino, dimanche 18 ou mardi 20 novembre.
Merci à notre quintette féminin pour ce moment de légèreté et de communion avec la nature. Nous sommes parties de la station de Niittykumpu pour nous diriger vers Haukilahti et sa large plage de sable, de rochers ainsi que ses pins aux racines horizontales.
Nous sommes ensuite arrivées au Parc de Toppelund et son étrange digue qu’il nous a fallu absolument escalader jusqu’au bout ou presque …
Nous avons rencontré une famille de cygnes dont les 2 ados de la même taille que leurs parents, avaient encore leurs plumes marrons. Nous nous sommes alors prises à rêver de géologie, d’ornithologie …
Pour finir, nous avons gagné le quartier de Westend, vu la première maison construite dans les années 30 ainsi que beaucoup d’autres fort intéressantes dont les plus récentes sont souvent immaculées.
Au bout de 2 heures, nous étions arrivées à la station de métro de Tapiola.
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Comme souvent, les balades sont l’occasion de découvrir de nouveaux paysages mais aussi de nouveaux lieux d’intérêts comme vendredi 26 octobre lors de notre promenade en bord de mer de Munkkiniemi à Espoo.
L’itinéraire proposé par Sylvie nous a amené à Tarvaspää, la maison-atelier de Akseli Gallen-Kallela construite en 1911-1913 et musée depuis 1961.
Aide de camp de Mannerheim pendant la guerre civile finlandaise dont il conçoit certaines médailles et les uniformes, il est surtout connu par son style néo-romantique et ses œuvres célèbres qui illustrent le Kalevala, l’épopée nationale finlandaise.
N’ayant pas eu le temps lors de la balade de vendredi 26 de visiter l’intérieur du manoir Tarvaspää, j’y suis retourné avec deux de mes enfants dimanche, profitant que la petite dernière était invitée à un anniversaire à Munkkiniemi !
Cette fois-ci en voiture, pour avoir le temps de profiter de la visite du musée en deux heures.. et du café situé dans la deuxième maison, en bois, du domaine de Gallen-Kallela.
La première sortie de l’autoroute de Turku est la bonne et en 7 minutes nous arrivons au parking en bas du musée.
Et là, surprise ! Le parking déborde de voitures et je suis obligé de me garer sur le bord de la route, juste à coté du chemin d’accès pentu que nous avions pris sur le chemin de retour lors de la balade précédente. Mais heureusement, les visiteurs sont tous au café-restaurant, pas au musée 😉
Visite gratuite pour les moins de 18 ans et les possesseurs de la carte Museo, comme d’habitude.
Ce dimanche proche d’Halloween, les enfants sont chargés de trouver les cinq têtes de morts cachées dans le musée ! Mission accomplie… mais j’avoue que l’exposition des deux peintres contemporains, je ne l’ai pas vraiment regardée 🙂
Le manoir se compose finalement de deux grandes pièces au rez de chaussée qui servaient probablement d’atelier, et de plusieurs pièces rondes superposées dans la tour et qui devaient servir de salons, accessibles par un escalier étroit en colimaçon.
La vue est magnifique sur trois cotés et devait l’être aussi du coté nord à l’époque où l’autoroute n’existait pas. Il y a une curieuse salle de bain avec baignoire dans la tour où l’on accède par un escalier tournant et descendant.. et un crâne ! 😉
Nous terminerons la visite avec un café-pulla dans le restaurant bondé et une petite balade dans le parc de Tarvaspää, pour profiter d’un dimanche ensoleillé d’automne.
En me baladant samedi en centre ville avant de faire une autre promenade plus tard au cimetière de Hietaniemi pour la Toussaint finlandaise, j’ai découvert qu’il y avait une nouvelle Suomalainen Kirjakauppa au 15 de la rue Aleksanterinkatu.
Il y en a déjà pourtant une très ancienne au numéro 23, face à la statue des trois forgerons et qui a ouvert ses portes en 1912. À une époque où la concurrence de la vente par internet et des grandes surfaces fait disparaître bon nombre de librairies, il y a de quoi surprendre un peu..
Quand nous avons signé le livre à la mémoire d’Arto Paasilinna, nous avions déjà découvert la nouvelle librairie Werner & Jarl, au 9 Lönnrotinkatu. Pourtant, Stockmann qui était propriétaire depuis 1930 de l’autre grande librairie du centre ville, Akateeminen Kirjakauppa située Keskuskatu 1, l’a vendue en 2015 à Bonnier Books, pour semble-t-il, quelques problèmes de rentabilité.
Cette nouvelle librairie est assez grande. Elle possède en plus au premier étage un espace pour la présentation de livres avec leur auteur et un café avec vue sur la rue Aleksanterinkatu.
J’ai été particulièrement impressionné par l’étagère avec les œuvres de Marcel Proust en finnois ! J’aime bien les madeleines mais je ne suis plus à la recherche du temps perdu depuis belle lurette, et je m’inquiète un peu pour les futures ventes de cette librairie 🙂
Cela dit, vendu au mètre comme dans la présentation, cela peu faire joli et cultivé sur une étagère de bibliothèque 😉 Mais trois grandes librairies à moins de 200 mètres l’une de l’autre, cela ne fait pas un peu beaucoup ?
Après le passage à l’heure d’hiver, nous voici revenus au temps « heureux » où l’on éprouve l’envie irrépressible de bâiller dès que le jour est tombé …
Et dire que bientôt ce sera déjà à 4 heures qu’il fera « noir comme dans un sac », comme on dit en finnois.
De plus, il semblerait que dès 2021, nous resterons bloqués à l’heure d’hiver pour toujours, car c’est ce que souhaite une majorité de résidents finlandais.
Bref, comment faire pour rester éveillé, au sens propre et au sens figuré, durant cette période de « kaamos » relatif (manque de lumière), puisque cela ne se fait pas d’hiberner.
Bien sûr, on peut se gaver de douceurs, dormir plus longtemps, faire la fête, s’exposer consciencieusement à une lampe de luminothérapie pendant 30 minutes chaque matin.
Mais nombreux sont les psychologues pensant que le meilleur moyen de survie à cette période est de continuer à bouger, de faire de l’exercice physique (et mental), et de s’offrir régulièrement une bonne séance de rigolades avec ses copains et ses copines.
Pour la luminothérapie, plus encore que l’usage de lampes, il est bénéfique de s’exposer à la lumière extérieure du jour, aussi gris soit il. Car la perception que l’on en a de l’intérieur, ne rend pas justice au bien-être qu’elle apporte une fois que l’on a mis le nez dehors.
Pour ma part, je n’en attends pas moins et avec impatience le temps de l’Avent où les guirlandes led ou pas d’ailleurs, apparaîtront aux fenêtres … Quoi de plus romantique de découvrir son pâté de maison tout enluminé et comme transfiguré … Et les balades en pleine nuit avec une lampe sur le front, quelle aventure …
De plus, je viens de me découvrir un amour pour la douceur et le mystère enveloppant de ces journées de grisaille où je me sens comme protégée … et dispensée par exemple de trop vouloir ranger ou redécorer mon chez moi puisque « rien ne se voit » , les contrastes de couleurs s’amenuisant …
Finalement, pourquoi vouloir trop se battre mentalement contre cette période de repos forcé de la nature et contre l’effet somme toute bénéfique que cela a sur nous …
Après cet article d’humeur écrit pour m’exercer à me servir du blog, je me sens toute détendue et prête à vous retrouver nombreux, je l’espère, demain matin à Niittykumpu pour un bain d’oxygène, de lumière, de convivialité et de rires.
Ambiance hiver ce vendredi matin au terminus du tram 4, rue Saunalahdentie à Munkkiniemi. La température ressentie est de 0° C au « Cap du Moine » – traduction littérale de Martti 🙂 . Ce cap forme avec l’île de Kuusisaari (L’île aux épicéas), l’île de Lehtisaari (l’île aux feuilles) et Otaniemi une baie maritime presque fermée, la « large baie » de Laajalahti.
Notre parcours va dans l’autre sens en longeant le bord de mer en direction du nord-ouest de la baie. En attendant les derniers retardataires, – dont je fais partie – notre guide Sylvie accompagnée de son fidèle compagnon Barbouille fait découvrir aux présents les curiosités architecturales du quartier. Nous nous retrouvons tous rue du Hollandais – Hollantilaisenkatu – aux maisons très typées Pays Bas.
C’est parti pour notre balade de 8 km. Le chemin du bord de mer longe la rue Munkkiniemenranta – la plage de Munkkiniemi – dont l’autre côté est composé de superbes villas. Vue imprenable sur l’un des spots des habitués du kitesurf – en été, ou en hiver sur la glace !
Nous quittons la « civilisation urbaine » au bout de cette rue pour le bois de Lankiniemi qui borde la baie. Et là, c’est une autre ambiance, celle d’une nature qui semble préservée – si l’on ne cherche pas dans le lointain les hautes cheminées de la centrale électrique à charbon de Salmisaari 😉
Découverte d’une passerelle qui permet d’accéder à l’île de Tarvo. Chaque fois que je prenais l’autoroute de Turku je me demandais où était l’accès aux passerelles qui sont les seuls liens réels à cette petite île, l’autoroute ne faisant que la traverser. Merci Sylvie 🙂
La balade continue, toujours avec une allure rapide – pour nous réchauffer 😉 – et nous n’hésitons pas à franchir tous les obstacles derrière notre cheftaine de balade ! (photos suite privée). Une petite pause quand même devant « les pensées qui se prennent pour des violettes », commentaire avisé de notre mentor 😉
Au bout de l’île la deuxième passerelle apparaît, parallèle comme la première à l’autoroute de Turku. Elle nous indique que nous sommes déjà à Espoo. La petite île de Tarvo est partagée en son milieu avec Helsinki que nous venons de quitter.
Atterrissage sur la terre ferme d’Espoo à Pellavaniemi. Deux cents mètres plus loin nous découvrons le sauna à fumée de Tarvaspää, la maison-atelier du peintre Akseli Gallen-Kallela.
Le musée Ateneum d’Helsinki possède un certain nombre de ses œuvres dont le fameux triptyque « La Légende d’Aïno ». C’est le premier de ses tableaux consacrés au Kalevala. Il fait partie de la collection permanente du musée. Après #metoo, ce tableau qui représente le harcèlement du vieux Väinämöinen sur la jeune Aïno dévêtue n’est pas sans faire réagir certain(e)s 😉
Après un rapide regard pour admirer la vue à travers la fenêtre du café – l’annexe en bois du « chateau » de Gallen-Kallela – nous redescendons la petite colline jusqu’à la rue Gallen-Kallelantie que nous empruntons. Plus loin, le pont qui traverse l’autoroute nous permettra d’atteindre la campagne de l’autre côté, plus sympathique et surtout moins bruyante.
Mi-parcours et nous voici dans les bois, sur le trajet de retour en direction de Munkkivuori. Une piste d’entrainement de l’hippodrome de Vermo situé non loin de là longe et croise notre chemin forestier. Arrivé(e)s à ce pont, nous sommes déjà revenu(e)s sur la commune d’Helsinki.
Le pont franchit un des bras de la Iso Huopalahti (la grande baie du feutre ?) située au nord de l’île de Tarvo que nous avons traversée à l’aller. Petite pause photo pour la compagnie, histoire d’immortaliser les magnifiques reflets des bouleaux sur ce bras de mer.
Par des chemins toujours boisés, nous contournons Talinranta, une sorte d’excroissance citadine de Munkkivuori. C’est « un mini-village » entouré de verdure, au sud du golf d’Helsinki. Pour ceux et celles qui souhaiteraient y aller à partir du centre ville, c’est l’arrêt Muusantori, le plus extrême – mais pas le terminus – de la ligne de bus 18, à l’opposé de Eira.
Évitement de Munkkivuori par le sud. Nous quittons la nature en passant sous l’autoroute et c’est le retour dans Munkkiniemi, à coté de la « Saga Palvelutalo Munkkiniemi », la fameuse maison de retraite des « Petits Vieux d’Helsinki ». Livre au programme de notre dernier atelier lecture qui confirme, comme le panneau l’indique : Danger, petits vieux ! 🙂
Dispersion de notre groupe non loin de l’arrêt « Laajalahden aukio » du tram 4 sur Munkkiniemen Puistotie : « lounas » pour certaines, tram, bus ou voitures pour les autres. Huit kilomètres de découverte de nature maritime et forestière où en quelques pas nous avons oublié la proximité de la cité. Notre imagination nous a transporté pendant cette matinée à des lieues d’Helsinki, dans une forêt, dans un archipel ou au bord d’un lac.
Le mécène Amos Anderson (1878-1961), propriétaire du journal Hufvudstadsbladet a fondé ce musée d’art qui porte son nom. Ses portes ont été ouvertes de 1965 à 2017, puis de nouveau à partir du 30 août de cette année, avec les nouvelles salles souterraines conçue par JKMM Architects.
Amos Rex est le lieu de rencontre pour l’art et la culture urbaine. Il est composé maintenant des nouveaux espaces d’exposition souterrains et de l’ancien bâtiment « Lasipalatsi » datant de 1936 et du cinéma Bio Rex. Des événements animés sont également prévus sur la place « Lasipalatsi » qui est le toit des salles d’expositions souterraines. L’objectif du nouveau musée est de produire des expériences uniques et des rencontres surprenantes !
Le programme d’exposition du nouveau musée Amos Rex s’étendra des œuvres les plus récentes, souvent expérimentales, de l’art contemporain au Modernisme du XXe siècle et aux cultures anciennes. La collection permanente d’art post-impressionniste de Sigurd Frosterus y est également présentée. Nous n’avons pas eu le loisir de la voir mercredi 24 à cause de la grève nationale des agents de sécurité.
La première exposition du nouveau musée Amos Rex, Massless, est réalisée par le collectif japonais teamLab, un groupe d’artistes multidisciplinaires d’environ 500 membres basé à Tokyo. L’objectif commun des artistes, des codeurs, des animateurs informatiques, des mathématiciens, des architectes, des graphistes et des écrivains est de « redéfinir la réalité » avec ses installations numériques immersives riches en couleurs et animées par la créativité des spectateurs-créateurs.
Il s’agit d’une exposition d’art interactive. Les visiteurs sont encouragés à interagir et à explorer les environs pour obtenir des résultats différents. Inspiré de l’art japonais pré-moderne, les œuvres numériques de teamLab combinent le graphisme de l’Orient et de l’Occident. Elles créent un nouvel espace permettant aux spectateurs devenus créateurs de s’abandonner au jeu, à la créativité, à la beauté, au mouvement, à la vie…
L’exposition est parfaite pour les enfants… et les plus grands ! C’est une prouesse technique impressionnante qui n’est possible qu’avec la coopération d’Epson (sponsor), l’un des grands fabricants de projecteurs.. également japonais ! L’exposition se termine le 6 janvier 2019. C’est un véritable succès et la queue pour y accéder s’allonge de jours en jours !
Après une bonne demi-heure d’attente dans le froid sur le trottoir de Mannerheimintie, nous pénétrons enfin dans le musée au chaud. L’attente à l’intérieur est courte et nous empruntons l’escalier pour les salles souterraines. Après débarras de nos diverses couches de vêtements, le plafond du hall d’accueil nous montre la vision inversée d’une des excroissances rondes de la place « Lasipalatsi » et son ouverture vers le ciel, bleu ce mercredi !
Le « premier contact » avec teamLab se fait dans ce hall, avec une œuvre mouvante, dynamique et très esthétique, nommée Enso. Le terme Ensô signifie « cercle » en japonais et désigne le sujet le plus courant et le plus profond de la peinture d’inspiration zen, un cercle effectué d’un seul coup de pinceau. Il rappelle à Doro le langage graphique des extra-terrestres dans le film « Premier Contact » 🙂 de Denis Villeneuve. Les heptapodes, sorte de poulpes aliens, expulsent de leurs membres un liquide qui prend l’aspect d’un cercle composé de motifs et qui constitue leur langage. Ce n’est certainement pas le fruit du hasard 😉
L’entrée en matière nous met l’eau à la bouche et nous sommes submergés par les vagues d’une mer vivante et en furie dans la première salle appelée « Vagues noires » ! Une tempête, avec des vagues qui s’entrechoquent, qui se croisent, qui se brisent sur des récifs imaginaires… Mais pas n’importe quelle mer ! Une mer graphique comme celle de la célèbre estampe japonaise « Sous la vague au large de Kanagawa » de Hokusai Katsushika. Whaouh !
La 2ème salle, « Graffiti Nature : Perdu, immergé et renaître » c’est une salle multiple, celle de la création, de la vie, avec ses recoins et ses miroirs qui rappelle (un peu) certaines créations (statiques, elles) de l’artiste contemporaine japonaise Yayoi Kusama que nous avons vu l’année dernière au musée HAM. Il y avait beaucoup de monde et de scolaires dans cette salle-labyrinthe et nous avons eu du mal à percevoir, au début, qu’elle réagissait, tel un être vivant, à notre présence.
C’est au retour, avec moins de monde et après avoir lu quelques explications, que nous ferons apparaître feuillages, fleurs, papillons et pleins d’animaux de toutes sortes, de la tarente à la baleine, oiseaux compris, dans des explosions de couleurs et de forme ! Le visiteur peut colorier divers animaux sur papier et les scanner, tel les crocodiles qui s’aventuraient entre nos pieds, et leurs nouvelles couleurs apparaissent alors dans la salle..
La 3ème salle semble gigantesque, paisible. C’est la salle du trou noir, le « Vortex de Particules Légères », qui aspire toute énergie. C’est la fin de l’univers coloré que l’on vient de créer dans la salle précédente. Il n’y a plus d’interaction, la voie est tracée, inéluctable, c’est la fin de la vie. On en profitera pour s’allonger sur des poufs prévus à cet effet, les yeux rivés vers ce destin inexorable.. (interprétation personnelle 😉 )
Pour la dernière salle en cul-de-sac, il y a une longue queue pour y accéder et à la française nous doublerons odieusement une classe qui stationnait devant nos poufs ! Dans une salle-sas intermédiaire, le guide recommande aux épileptiques et aux personnes souffrant de migraine de faire demi-tour. Il explique qu’il y a beaucoup d’images en mouvement, d’effets de lumière et de sons.
La durée de la visite est estimée à 45 minutes, nous y sommes resté le double. J’y retournerai avec plaisir avec les enfants. Nous étions mal placé dans la salle des corbeaux. Il faut être « près d’un espace désigné dans l’œuvre et la frontière entre le mur et le sol disparaît. L’espace réel se dissout et nous plongeons finalement dans l’œuvre et les lignes tracées par les corbeaux semblent en trois dimensions dans l’espace ».
Une exposition à ne pas rater, a voir et à revoir avant le 6 janvier 2019 !
Pour la suite des photos de la visite de l’exposition Massless, vous devez vous loguer. Connectez-vous !
Au retour, après un petit arrêt « tacos » au « Chalupa » du 9 Lönnrotinkatu, direction la librairie Werner & Jarl au 21 de cette même rue, pour y signer le livre d’or à la mémoire d’Arto Paasilinna. Vous pouvez y déposer vos commentaires et souvenirs jusqu’au 15 novembre.
Une info donnée hier par HelenaM. Elle a découvert récemment qu’il y avait un musée Mannerheim à Helsinki. Elle se charge d’aller voir si la visite en vaut la peine, il n’est ouvert que du vendredi au dimanche de 11h00 à 16h00. À suivre…
Le Parc Central traverse la presque totalité de la ville d’Helsinki. Il commence au sud derrière « La Maison de la Musique » au bord de la baie de Töölö (centre-ville) et se termine à Haltiala, sur la rive sud de la rivière Vantaa, la limite nord de la cité.
Long de 10 km et couvrant un millier d’hectares de forêts et de clairières, le Parc Central nous fait découvrir la nature riche et variée de la zone côtière méridionale finlandaise. Intégré en plein milieu de la ville, il a été créé en 1914 d’après les plans de l’architecte Bertel Jung.
En l’espace de quelques mètres, vous passez d’un environnement urbain à la nature presque sauvage ! Vous pouvez sentir le rythme des saisons, avec leurs couleurs, leur lumière et leurs odeurs changeantes, comme après le passage d’une porte qui s’ouvrirait vers un autre espace-temps !
C’est un endroit où les gens vont se promener, jouer, faire du sport, entretenir leurs jardins ouvriers, étudier la nature et tout simplement se détendre et se ressourcer. Beaucoup d’habitants de la ville traversent quotidiennement le parc à pieds ou en vélo pour se rendre au travail.
Vous pouvez rencontrer en vous promenant dans le parc des élans, blaireaux, renards, lièvres bruns ou arctiques, belettes, chiens viverrin et rats musqués. Au printemps, pendant la saison de nidification, la forêt est remplies de chants d’oiseaux divers et variés.
Jeudi matin, 2°C, grand soleil, Sophie nous attend devant l’Opéra. À 9h15 nous longeons le bord de la baie de Töölö et après avoir traversé au feu Helsinginkatu, nous voilà parti pour notre périple à la découverte du parc..
La transition se fait vite mais la ville est encore palpable. Déjà nous profitons des couleurs de l’automne. Le pas soutenu nous réchauffe et bientôt nous sommes des explorateurs à la découvertes de forêts inconnues…
Une rencontre fortuite de fondus du fond qui s’entraînent sans neige dans le parc pour de futures compétitions d’hiver, parc que coupe parfois la civilisation… mais que nous enjambons allègrement !
Retour dans la forêt et les clairières pour admirer les couleurs, humer l’humus d’automne annonciateur de futures récolte de champignons et s’emplir l’âme des rayons de lumière qui traversent le feuillage..
À la fin de notre périple de 10 km parcouru en 2 heures dans le Parc Central d’Helsinki, avec les yeux plein d’images et de lumière d’une nature libre, presque sauvage, intégrée au milieu de la cité, le bus 66 nous ramènera directement en centre ville, à la civilisation. 😉
Quelques photos supplémentaires à découvrir en étant logué. Connectez-vous !
Le parc de loisirs de plein air le plus grand et le plus diversifié à l’est d’Helsinki
« Uutela dispose de rivages, de forêts, de marécages et de prairies, tous parfaits pour la randonnée. La région abrite également un jardin familial, la ferme Skata et plusieurs anciennes villas. À la ferme Skata, il y a aussi une cabane avec une cheminée, que les visiteurs peuvent utiliser le week-end.
La forêt diversifiée et semi-naturelle de la partie sud-ouest d’Uutela est entourée d’un sentier naturel et la région compte également plusieurs abris de cuisine. Les abris de cuisine de Nuottaniemi et de Niemenapaja sont situés au bord de la mer. Le front de mer offre des paysages impressionnants et est considéré comme une zone géologique de valeur… » d’après le site citynature.eu.
Cela fait maintenant plus d’une décennie que j’habite à Helsinki, et je ne connaissais pas Uutela et aussi étrange que cela puisse paraître pour un parc de loisir qui a plus de 50 ans, ma femme née dans la région non plus ! 🙂
Et pourtant, nombreux sont les d’enfants d’Helsinki qui le connaissent bien, car il est facilement accessible du terminus du métro de Vuosaari. Le parc est à 1 km environ de la station et pour gagner du temps à l’aller nous avons pris le bus 90 qui nous a déposé à proximité de l’entrée du parc.
Ce parc de loisirs de plein air fait partie des destinations « Nature » des « päiväkoti » d’Helsinki et mercredi nous avons rencontré sur notre parcours pas moins de trois groupes d’enfants, aux dossards fluorescents caractéristiques, pic-niquant à Uutela…
Comme vous le voyez sur le plan ci-dessous, il y a 2 circuits en boucle et un chemin vers la pointe sud. Le circuit Ouest et la pointe sont dans des parties boisées et rocheuses, le circuit Est dans la partie de marécages et de prairies.
La diversité des paysages et les rivages orientés vers le large donnent l’impression d’être loin de toute civilisation urbaine, le même sentiment que l’on peut avoir à Pihlajasaari, parc de loisir de plein air également, mais une « vraie île » accessible uniquement l’été par bateau-bus.
Les rivages vers le nord-ouest nous montrent que finalement cet îlot de nature n’est pas loin de la ville. Les rivages Est font face au port à containers de Vuosaari, port qui se situait au début des années 2000 à Jätkäsaari, à deux pas du centre d’Helsinki.
C’est de ce port que partent maintenant les ferries pour Travemünde (Lübeck, Allemagne), pour ceux qui préfère le farniente du bateau plutôt que de tracer la route en voiture à travers la Suède et le Danemark pour rejoindre le sud de l’Europe. 😉
Merci Sophie pour cette balade dans ce coin nature si facile d’accès à partir du centre d’Helsinki. Ci-dessous le détail de notre balade..
Merci aussi pour la découverte du petit café « kahvila Kampela » situé sur le port de plaisance de Vuosaari qui m’a rappelé – et qui ressemble – à celui tout aussi sympathique de la marina de Hanko.
À ce sujet – et hors sujet « Uutela» – à la différence du café Kampela, le « ravintola På Kroken » de Hanko vend également des poissons et fruits de mer, un vrai paradis pour les amateurs de saumon fumé ! La famille Ekström est renommée dans le sud de la Finlande et dispose d’un étal au marché de Hakaniemi.
Bon plan ! 😉
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Vous avez bien lu, ce n’est pas une erreur, ce n’est pas l’Atelier-lecture mensuel, mais bien un atelier « écriture » !
Ça y est, le blog est lancé, mais il faut maintenant le faire vivre ! Pour y trouver le maximum d’informations à jour, pour qu’il soit utile à tous, il doit être pour chacun de nous un outil de partage facile et agréable à utiliser.
C’est le cas de ce blog conçu avec WordPress comme 30% des blogs du monde entier ! Mais comme tout outil nouveau, il faut en connaitre le b.a.-ba pour s’en servir, c’est ce que nous vous proposons de faire mercredi 3 octobre.
Pas d’appréhension à avoir, pas de connaissances informatiques nécessaires, juste quelques astuces à connaitre et surtout ne pas s’affoler, il y a même un correcteur orthographique ! 🙂 Et ce qui compte, c’est le message, pas la façon dont-il a été écrit, ni son apparence.
L’atelier-écriture pour le blog aura lieu chez Doro :
mercredi 3 octobre à partir de 10:00.
Ce n’est pas indispensable, mais pour vous entraîner, si vous avez un ordinateur portable, amenez-le. Une tablette fera l’affaire également. Avec un smart-phone, pas de problème pour lire mais c’est plus hasardeux pour écrire un article surtout avec des « gros doigts », j’ai déjà expérimenté 😉
Inscrivez-vous si vous souhaitez y participer, nous vous enverrons l’adresse de Doro par email (proche de Kamppi).