Atelier Lecture du Jeudi 30 Mars 2023 🗓

jeudi 30 mars
à partir de 17h00, heure d’Helsinki
En censurant un roman d’amour iranien
Shahriar Mandanipour

 

Téhéran, de nos jours. Comment un garçon et une fille peuvent-ils se rencontrer et vivre une histoire d’amour alors que la République islamique a instauré une rigoureuse séparation des sexes ? Comment publier un roman d’amour, alors que l’impitoyable censeur pourchasse la moindre allusion érotique ? Sara et Dara s’aiment par messages codés inscrits dans des livres empruntés à la bibliothèque, par téléphone ou par ordinateur interposé et au cours de promenades dans les rues en jouant à cache-cache avec les oppresseurs.
Avec un humour irrésistible, seule arme efficace face à la censure, et un recours immodéré à l’autodérision, Shahriar Mandanipour rédige sous nos yeux un poignant roman d’amour à la fois réaliste et fantastique, placé sous l’égide des grands poètes persans, des écrivains et des cinéastes occidentaux.
Loufoque et bouleversant, jubilatoire et tragique, En censurant un roman d’amour iranien réconcilie de façon magistrale Le Procès de Kafka, La Ferme des animaux d’Orwell, et les contes des Mille et Une Nuits.

«Dans quel monde vivons-nous ? C’est la question que l’on se pose lorsque l’on a terminé la lecture de ce «petit bijou». Envie de rire ou de pleurer de ce monde dont on est si fière……..nous n’arrivons même pas à vivre ensemble sur cette planète dans le respect et l’acceptation de nos différences  !»

L’œuvre de Shahriar Mandanipour a été récompensée en Iran bien que la censure ait interdit la publication de ses romans entre 1992 et 1997. Depuis 2006, il vit aux États-Unis où il enseigne à Brown Université, il a aussi été écrivain résidant à Harvard. Il est écrivain, journaliste et théoricien littéraire.

Belle lecture.

 

Atelier lecture du 9 mars et son « After » 🗓

Jeudi 9 mars à partir de 17h00, heure d’Helsinki

Les Mots immigrés – Erik Orsenna-Bernard Cerquiglini 

Livre proposé par Hélène. Ci-dessous son commentaire

J’ai lu plusieurs livre de cet auteur, et encore une fois, la curiosité m’a poussé à me procurer ce livre. Malgré sa petite taille, il est d’une grande richesse. On en apprend énormément en quelques lignes sur l’origine de notre langue.

Sans détours donc, ce livre est à lire si nous aimons le français. Selon Erik Orsenna, la langue française est plus menacée par le globish que par les mots arabes dont la langue française est truffée.
lire la suite…

Le cartographe des Indes boréales – Olivier Truc

Livre que j’ai proposé, une fiction historique, une romance historique et un récit d’aventure.

Un extraordinaire roman d’aventures, porté par un héros courageux, dans l’Europe tourmentée des guerres de religion et de l’Inquisition. On embarque sans hésiter pour le Grand Nord du monde.

Ce roman, de part la qualité de ses sources historiques concernant la colonisation de la Laponie par les évangélistes luthériens suédois est incontournable pour toute personne vivant au nord de l’Europe et désirant en savoir plus sur l’unique peuple autochtone européen, celui des Samis.

Les amateurs de la série de romans d’Olivier Truc « La police des rennes » dont les deux enquêteurs fétiches, Klemet Nango le same et Nina Nansen son équipière, se déplacent à travers tous les pays européens de l’Arctique, découvriront dans cette épopée qui décrit la colonisation, de très nombreuses références à des lieux, des artefacts ou des événements rencontrés au cours des enquêtes policières quatre siècles plus tard.
lire la suite…

Inscrivez-vous ci-dessous pour recevoir le lien Skype pour l’atelier et son « After » 😉

Bonnes lectures !

Et si on faisait un « After » ?

Salut les ami(e)s !

Au tout début du dernier atelier lecture, à une question que j’avais soulevé sur notre futur fonctionnement, la majorité des participant(e)s ne souhaitaient pas changer la formule actuelle, c’est à dire des ateliers mensuels virtuels d’une heure et demie dont les livres au programme suivent une liste, prédéfinie par les participants habituels de l’année en cours pour l’année scolaire suivante.

Plusieurs personnes qui n’avaient pas participé à cette discussion du début et avaient rejoint en cours de route l’atelier de février sont restées en liaison Skype à la fin de celui-ci pour discuter, par plaisir, de tout et de rien. Au cours de l’échange, nous sommes tous tombés d’accord qu’il manquait les papotages amicaux pré et post atelier des réunions passées en présentiels, autour d’un thé ou d’un café.

C’est de cet échange qu’est venue l’idée commune d’un « After » virtuel permettant à ceux qui n’avaient pas lu le livre au programme et qui ne souhaitaient pas en connaitre la fin de venir nous rejoindre quand même après l’atelier lecture, pour papoter littérature, présenter d’autres livres lu et aimés.. (ou pas) et bien sûr de tout autre sujet d’actualité évidemment, un « After » café littéraire virtuel convivial en quelque sorte.

Nous allons tester cette idée à la fin du prochain atelier lecture du 9 mars à partir de 18h30, heure d’Helsinki. Lors de l’article de rappel pour cet atelier de mars qui sera publié dimanche prochain, il y aura un nouveau formulaire d’inscription proposant cette option « d’After ». Merci de le ré-emplir si vous êtes intéressé(e)s.

A bientôt !

 

Atelier lecture du 9 mars 🗓

Les Mots immigrés – Erik Orsenna-Bernard Cerquiglini

Livre proposé par Hélène. Ci-dessous son commentaire

J’ai lu plusieurs livre de cet auteur, et encore une fois, la curiosité m’a poussé à me procurer ce livre. Malgré sa petite taille, il est d’une grande richesse. On en apprend énormément en quelques lignes sur l’origine de notre langue.

Sans détours donc, ce livre est à lire si nous aimons le français. Selon Erik Orsenna, la langue française est plus menacée par le globish que par les mots arabes dont la langue française est truffée.

Le globish, une hérésie linguistique pour certains… si nos linguistes et nos académiciens se tordent l’esprit pour franciser au possible, au Québec, ils bannissent même le ”stop” des panneaux de circulation afin de le remplacer par « arrêt » et ainsi de suite. C’est bien contre le globish que l’on devrait concentrer nos efforts.

Au moins plus de 400 mots d’origine arabe ont envahi notre langue. Et les autres ? Ceux d’origine italienne , espagnole… Mais est-ce bien un envahissement ou un patrimoine linguistique ? Au fil des siècles, la langue s’est enrichie avec l’italien, l’allemand et l’arabe. Mais les anglais aussi se plaignent d’avoir des mots passe-partout .. une langue envahie, par le français bien souvent, et leurs académiciens s’en plaignent également.

Pour reprendre l’expression d’Orsenna, la langue est une construction commune. En revanche, le globish selon Cerquiglini est un prédateur qui appauvrie la langue. Le globish ne reflète rien, ce n’est pas une culture, ni une évolution, mais une catastrophe qui leurre le peuple en lui faisant croire qu’il se modernise.

Au fil des siècles, des métiers ont disparus, d’autres sont apparus, et avec eux ont disparus des mots, d’autres sont nés. Certains ont survécues mais leur sens s’est modifié. On peut donc considérer que ces échanges forgent la langue et sont un plus. Si tous les mots d’origine étrangère était bannis, nous serions « sans voix ». Imaginez les français muselés, ce peuple qui se met à brailler pour un oui ou pour un non.

Le cartographe des Indes boréales – Olivier Truc

Livre que j’ai proposé, une fiction historique, une romance historique et un récit d’aventure.

Stockholm, 1628.
Alors que le magnifique Vasa s’enfonce dans les eaux sombres du Mälaren, Izko est témoin d’une scène étrange : un homme est tué, une femme en fuite met au monde un enfant. Elle fait un geste. Malédiction ou prémonition ?
Comme tous les jeunes Basques, Izko rêvait de chasse à la baleine dans les eaux glacées des confins du monde sur les pas de son père, un harponneur de légende. Mais une force mystérieuse a changé le cours de son destin, le vouant au service de Dieu et du roi : il sera espion de Richelieu.
Après avoir étudié la cartographie à Lisbonne et Stockholm, Izko part explorer les Indes boréales, où les Suédois espèrent trouver des mines d’argent pour financer leurs guerres tandis que des pasteurs fanatiques convertissent les Lapons par la force.
Tenu par un terrible chantage, Izko devra frôler mille morts, endurer cent cachots pour conjurer le sort et trouver sa liberté, aux côtés des Lapons fiers et rebelles et d’une femme qui l’a toujours aimé.
Un extraordinaire roman d’aventures, porté par un héros courageux, dans l’Europe tourmentée des guerres de religion et de l’Inquisition. On embarque sans hésiter pour le Grand Nord du monde.

Ce roman, de part la qualité de ses sources historiques concernant la colonisation de la Laponie par les évangélistes luthériens suédois est incontournable pour toute personne vivant au nord de l’Europe et désirant en savoir plus sur l’unique peuple autochtone européen, celui des Samis.

Les amateurs de la série de romans d’Olivier Truc « La police des rennes » dont les deux enquêteurs fétiches, Klemet Nango le same et Nina Nansen son équipière, se déplacent à travers tous les pays européens de l’Arctique, découvriront dans cette épopée qui décrit la colonisation, de très nombreuses références à des lieux, des artefacts ou des événements rencontrés au cours des enquêtes policières quatre siècles plus tard.

Vous retrouverez dans ce récit, dans un style facile à lire, toute la richesse et la précision du travail de documentation  que cet écrivain, mais également journaliste, nous avait habitué lors de la lecture de ses romans policiers, déjà avec « Le dernier Lapon », le premier roman de cet auteur à notre programme en décembre 2016 !

Inscrivez-vous ci-dessous pour recevoir le lien Skype.

Bonnes lectures !

Rappel : Atelier lecture du 09.02.23 🗓

jeudi 09 Février
à partir de 17h00, heure d’Helsinki
Ta deuxième vie commence
quand tu comprends que tu n’en a qu’une

Raphaëlle Giordano

 

Qui n’a jamais pris de résolutions pour la nouvelle année ?  Qui a atteint les objectifs fixés ? Difficile d’avancer seul et sans aide, alors :
Quoi de mieux que de lire et mettre en pratique les conseils contenus dans ce livre.
Chapitre après chapitre, des explications simple permettent d’avancer sur le chemin du changement.

Vous pourrez ainsi mettre en place un vrai changement dans votre vie et partager avec les autres participants de l’Atelier Lecture vos commentaires sur le livre et la méthode !

4ème de couverture :
Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps: elle fonce.
À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…

Raphaëlle Giordano est écrivaine, artiste peintre, spécialiste en créativité et développement personnel.
Petite-fille de l’animateur de radio-télévision, parolier célèbre et résistant Jean Nohain (1900-1981), elle obtient le diplôme d’arts graphiques de l’école Estienne en 1998.
Elle travaille comme créative dans une agence de communication parisienne, mais démissionne pour créer en 2006 Emotone, une agence de coaching en créativité pour entreprises.
Quant à la psychologie, tombée dedans quand elle était petite, formée et certifiée à de nombreux outils, elle en a fait son autre grande spécialité.
Avec son premier roman, « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » (2015), elle crée une fiction attachante enrobée de pédagogie, autour d’un thème qui lui est cher : l’art de transformer sa vie pour trouver le chemin du bien-être et du bonheur.

Alors bonne transformation et à Jeudi.

Atelier lecture du 09.02.23 🗓

jeudi 09 Février
à partir de 17h00, heure d’Helsinki
Ta deuxième vie commence
quand tu comprends que tu n’en a qu’une

Raphaëlle Giordano

 

Qui n’a jamais pris de résolutions pour la nouvelle année ?  Qui a atteint les objectifs fixés ? Difficile d’avancer seul et sans aide, alors :
Quoi de mieux que de lire et mettre en pratique les conseils contenus dans ce livre.
Chapitre après chapitre, des explications simple permettent d’avancer sur le chemin du changement.

Vous pourrez ainsi mettre en place un vrai changement dans votre vie et partager avec les autres participants de l’Atelier Lecture vos commentaires sur le livre et la méthode !

4ème de couverture :
Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps: elle fonce.
À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…

Raphaëlle Giordano est écrivaine, artiste peintre, spécialiste en créativité et développement personnel.
Petite-fille de l’animateur de radio-télévision, parolier célèbre et résistant Jean Nohain (1900-1981), elle obtient le diplôme d’arts graphiques de l’école Estienne en 1998.
Elle travaille comme créative dans une agence de communication parisienne, mais démissionne pour créer en 2006 Emotone, une agence de coaching en créativité pour entreprises.
Quant à la psychologie, tombée dedans quand elle était petite, formée et certifiée à de nombreux outils, elle en a fait son autre grande spécialité.
Avec son premier roman, « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » (2015), elle crée une fiction attachante enrobée de pédagogie, autour d’un thème qui lui est cher : l’art de transformer sa vie pour trouver le chemin du bien-être et du bonheur.

Alors bonne transformation et à bientôt.

 

 

Pour aller plus loin avec « J’ai couru vers le Nil »


Les Nuits du Caire de Gilbert Sinoué est un roman charmant et percutant, dans lequel le passé joue à cache-cache avec le présent que je vous recommande vivement.
D’une plume légère et poétique, Gilbert Sinoué nous offre un voyage littéraire dans sa chère Égypte natale. Normal, donc, si le romancier ressemble au narrateur, le dénommé Karim Jawhar.
Ce chrétien d’Orient de soixante-six ans décide de revenir sur la terre de sa jeunesse. Un pays qu’il a quitté quarante ans plus tôt. Pourquoi un tel voyage, alors que l’Égypte est sur le point de chasser Moubarak ? L’amour bien sûr !

Karim débarque au Caire après plus d’un demi-siècle d’absence au moment du Printemps arabe. Les jours de cet homme semblent comptés. Son pèlerinage prend la forme d’un voyage initiatique au cours duquel il va revivre les évènements qui marquèrent sa jeunesse dans un monde qu’il ne reconnaît plus. « Vous avez vécu dans le souvenir du bonheur, Karim. Or, rien n’empêche le bonheur comme le souvenir du bonheur ».

Gilbert Sinoué est à la fois écrivain, auteur de chansons et historien. Il est l’auteur de nombreux romans, essais et biographies, parmi lesquels Le Livre de Saphir (prix des Libraires 1996), Les Silences de Dieu (Grand Prix de littérature policière 2003) et Des jours et des nuits (2001), qui a fait l’objet d’une série télévisée sur France 3, avec Stefan Freiss et Caterina Murino. Sa fresque en trois volumes Inch’Allah (2010-2016) dépeint le Moyen-Orient des XXe et XXIe siècles, par l’intermédiaire de familles ballottées par les tourments de l’actualité

Bonne lecture !

Rappel : Atelier lecture du 12.01.23 🗓

jeudi 12 Janvier
à partir de 17h00, heure d’Helsinki
J’ai couru vers le Nil – Alaa Al-aswany

(édition française Actes Sud, septembre 2018)

Pourquoi ce livre ?

Le choix de ce livre a d’abord cherché à respecter les critères retenus par les participants de l’atelier pour le programme lectures de l’année 2022-2023, à savoir :
1. un roman publié il y a moins de 10 ans
2. un roman qui nous fasse découvrir d’autres univers que celui du paysage 3. français un roman de moins de 600 pagesun roman que nous avons déjà lu
4. et que  ous proposons en connaissance de cause.

J’ai couru vers le Nil © Actes Sud

Je me suis donc orientée vers les romans de littérature étrangère que j’avais pu lire récemment et c’est ainsi que j’ai pensé à J’ai couru vers le Nil d’Alaa Al-aswany traduit en français en 2018 et sorti en poche l’année suivante. Ayant habité au Caire pendant 2 ans, de 2014 à 2016, les événements de la place Tahrir de 2011 étaient encore bien présents dans les esprits à l’époque de notre séjour, non seulement dans les récits que nous en faisaient les personnes que nous avons rencontrées mais aussi dans la vie quotidienne avec les restrictions de déplacements, les consignes de sécurité à respecter, les alertes à la bombe, etc.

Lorsque j’ai lu le roman en France pendant l’été 2020, récits, souvenirs et compréhension / interprétation personnelle des événements ont resurgi avec une telle justesse et une telle acuité que je l’ai dévoré en 3 jours. En proposant le livre pour cet atelier, je me suis demandé comment celui-ci serait accueilli par un lectorat n’ayant pas vécu en Egypte et j’ai hésité à le mettre sur la liste. Aucun autre auteur lu récemment ne m’ayant autant tenu en haleine, je me suis décidée. C’est donc avec une impatience certaine – mêlée toutefois de crainte et d’incertitude – que j’attends d’entendre vos impressions de lecture, quelles qu’elles soient, puisque vous aurez plus probablement lu le roman avec une autre subjectivité que la mienne, avec d’autres biais de perception.

Place Tahir le 29.07.2011 © Wikipedia
Résumé :

Le Caire, 2011. La mobilisation populaire est à son comble sur la place Tahrir. Dans la foule se croisent et se lient des individus de tous bords. Autour de Dania et de Khaled, qui vivent un amour impossible, gravite une galaxie de personnages issus des diverses réalités de l’Égypte moderne : un grand bourgeois copte, ardent jouisseur converti en fervent militant, un ancien communiste désabusé, une présentatrice télé érigée en parangon de vertu… Chacun incarne une facette de cette révolution qui marque un point de rupture dans leur destinée et dans celle de leur pays.
Espoir, désir, hypocrisie, répression, Alaa El Aswany assemble ici les pièces de l’histoire égyptienne récente, frappée au coin de la dictature, et convoque le souffle d’une révolution qui fut aussi la sienne.
Dix ans après les printemps arabes, le renouveau espéré n’a pas eu lieu. En Égypte, la répression est plus féroce que jamais. Mais l’aspiration à des changements radicaux demeure, impérissable.

A propos de l’auteur :

Né en 1957, Alaa El Aswany est l’un des écrivains les plus célèbres du monde arabe. Son premier roman «L’Immeuble Yacoubian», publié en 2006, est devenu un véritable phénomène éditorial international. Romancier, nouvelliste, essayiste, il est traduit en une trentaine de langues et a reçu une quinzaine de prix littéraires.
Chroniqueur engagé, il défend ardemment les valeurs de la démocratie dans de nombreux articles parus dans la presse égyptienne et internationale. Il est l’un des membres fondateurs du mouvement d’opposition « Kifaya » (Ça suffit).
En 2011, il a pris une part active au Printemps arabe et participé au mouvement de la place Tahrir. Cette expérience lui a inspiré son roman «J’ai couru vers le Nil», publié en français en 2018 et vendu à près de 30.000 exemplaires mais interdit, selon l’écrivain, dans tous les pays arabes sauf la Tunisie, le Maroc et le Liban.
Alaa El Aswany vit aujourd’hui aux États-Unis où il enseigne la littérature.

A écouter :

Texte rédigé par Marie qui n’était pas en mesure d’écrire directement sur le blog

L’atelier se déroulera comme d’habitude en virtuel via Skype. Bonne lecture et au plaisir de vous revoir jeudi 12 Janvier !