Voici un moteur de recherche pour les livres…. papier et e-book :
https://www.chasse-aux-livres.fr/
Bonne lecture !
Chaleureux même par -20 °C
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Bonne lecture !
(édition française Actes Sud, septembre 2018)
Le choix de ce livre a d’abord cherché à respecter les critères retenus par les participants de l’atelier pour le programme lectures de l’année 2022-2023, à savoir :
Je me suis donc orientée vers les romans de littérature étrangère que j’avais pu lire récemment et c’est ainsi que j’ai pensé à J’ai couru vers le Nil d’Alaa Al-aswany traduit en français en 2018 et sorti en poche l’année suivante. Ayant habité au Caire pendant 2 ans, de 2014 à 2016, les événements de la place Tahrir de 2011 étaient encore bien présents dans les esprits à l’époque de notre séjour, non seulement dans les récits que nous en faisaient les personnes que nous avons rencontrées mais aussi dans la vie quotidienne avec les restrictions de déplacements, les consignes de sécurité à respecter, les alertes à la bombe, etc.
Lorsque j’ai lu le roman en France pendant l’été 2020, récits, souvenirs et compréhension / interprétation personnelle des événements ont resurgi avec une telle justesse et une telle acuité que je l’ai dévoré en 3 jours. En proposant le livre pour cet atelier, je me suis demandé comment celui-ci serait accueilli par un lectorat n’ayant pas vécu en Egypte et j’ai hésité à le mettre sur la liste. Aucun autre auteur lu récemment ne m’ayant autant tenu en haleine, je me suis décidée. C’est donc avec une impatience certaine – mêlée toutefois de crainte et d’incertitude – que j’attends d’entendre vos impressions de lecture, quelles qu’elles soient, puisque vous aurez plus probablement lu le roman avec une autre subjectivité que la mienne, avec d’autres biais de perception.
Le Caire, 2011. La mobilisation populaire est à son comble sur la place Tahrir. Dans la foule se croisent et se lient des individus de tous bords. Autour de Dania et de Khaled, qui vivent un amour impossible, gravite une galaxie de personnages issus des diverses réalités de l’Égypte moderne : un grand bourgeois copte, ardent jouisseur converti en fervent militant, un ancien communiste désabusé, une présentatrice télé érigée en parangon de vertu… Chacun incarne une facette de cette révolution qui marque un point de rupture dans leur destinée et dans celle de leur pays.
Espoir, désir, hypocrisie, répression, Alaa El Aswany assemble ici les pièces de l’histoire égyptienne récente, frappée au coin de la dictature, et convoque le souffle d’une révolution qui fut aussi la sienne.
Dix ans après les printemps arabes, le renouveau espéré n’a pas eu lieu. En Égypte, la répression est plus féroce que jamais. Mais l’aspiration à des changements radicaux demeure, impérissable.
Né en 1957, Alaa El Aswany est l’un des écrivains les plus célèbres du monde arabe. Son premier roman «L’Immeuble Yacoubian», publié en 2006, est devenu un véritable phénomène éditorial international. Romancier, nouvelliste, essayiste, il est traduit en une trentaine de langues et a reçu une quinzaine de prix littéraires.
Chroniqueur engagé, il défend ardemment les valeurs de la démocratie dans de nombreux articles parus dans la presse égyptienne et internationale. Il est l’un des membres fondateurs du mouvement d’opposition « Kifaya » (Ça suffit).
En 2011, il a pris une part active au Printemps arabe et participé au mouvement de la place Tahrir. Cette expérience lui a inspiré son roman «J’ai couru vers le Nil», publié en français en 2018 et vendu à près de 30.000 exemplaires mais interdit, selon l’écrivain, dans tous les pays arabes sauf la Tunisie, le Maroc et le Liban.
Alaa El Aswany vit aujourd’hui aux États-Unis où il enseigne la littérature.
Texte rédigé par Marie qui n’était pas en mesure d’écrire directement sur le blog
L’atelier se déroulera comme d’habitude en virtuel via Skype. Bonne lecture et au plaisir de vous revoir jeudi 12 Janvier !
Lors du dernier Atelier lecture nous avons été rejoint par Sampsa Peltonen l’un des traducteurs du livre de Mohamed Mbougar Sarr en finnois.
Nous avons pu discuter du métier de traducteur mais surtout de la difficulté de traduire un tel roman.
Un échange passionnant et nous remercions Mr Peltonen de nous avoir accordé du temps.
Nous espérons qu’il participera de nouveau à l’Atelier lecture des Francophones d’Helsinki !
jeudi 8 décembre
à partir de 17h00, heure d’Helsinki
Le Goncourt, bientôt traduit en 20 langues.
L’atelier Lecture : Ce livre remarquable est propices à des échanges féconds. Il peut demander quelques efforts de lecture, car il est si riche, complexe, contradictoire et magnifiquement écrit. Le Goncourt satisfera les amateurs de la langue française, de philosophie, d’exotisme, d’humanisme, d’érotisme, d’intrigues mystérieuses, de romans initiatiques et de réalisme magique et pourtant, tout cela nous mène beaucoup plus loin … mais où ?
Un magistral roman d’apprentissage, une saisissante enquête sur les traces d’un mystérieux auteur menée par un jeune écrivain africain à Paris En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le Labyrinthe de l’inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de » Rimbaud nègre « , depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s’engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T. C. Elimane, où il affronte les grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l’Argentine, quelle vérité l’attend au centre de ce labyrinthe ? Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l’accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s’observent, discutent, boivent, font beaucoup l’amour, et s’interrogent sur la nécessité de la création à partir de l’exil. Il va surtout s’attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda… D’une perpétuelle inventivité, La plus secrète mémoire des hommes est un roman étourdissant, dominé par l’exigence du choix entre l’écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face-à-face entre Afrique et Occident. Il est surtout un chant d’amour à la littérature et à son pouvoir intemporel.
Mohamed Mbougar Sarr, né en 1990 au Sénégal, travaille actuellement à une thèse de doctorat à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Son premier roman, Terre ceinte (Présence africaine, 2015), a reçu le prix Ahmadou-Kourouma, puis le Grand Prix du roman métis de Saint-Denis-de-la-Réunion. Il a ensuite publié Silence du choeur (Présence africaine, 2017, Prix Littérature-Monde – Etonnants Voyageurs 2018) et De purs hommes (Philippe Rey, 2018).
Pour participer, remplissez le questionnaire ci-dessous et vous recevrez le lien skype par e-mail.
Bonne lecture et à bientôt !
Mon petit billet d’humeur à un mois de Noël 😉
L’Ademe, l’agence de la transition écologique française, vient de publier une analyse des bilans environnementaux de la digitalisation.
«… Pour le service culturel « lire un livre », la lecture d’un roman de 300 pages format papier a, de prime abord, l’impact environnemental le plus faible sur l’ensemble des indicateurs pris en compte (ressources, émissions de CO2…).
Toutefois, pour un usage de plus de 10 lectures par an, utiliser une liseuse numérique a des impacts sur le changement climatique plus faibles que de lire sur format papier (dans l’hypothèse où les livres papiers sont neufs et jamais réutilisés). Dans l’hypothèse où chaque livre est réutilisé au moins 2 fois, la liseuse n’a un impact environnemental moindre qu’au-delà de 20 lectures par an… »
Cela ne prend en compte que l’édition de livres neufs. Mais pour tous les ouvrages qui ne sont plus soumis aux droits d’auteur, je suis persuadé que la liseuse est encore plus avantageuse, notamment grâce aux projets de numérisation des livres du domaine public comme Gutenberg.
Bon nombre de lecteurs et lectrices que je connais en Finlande ou en France restent encore très attachées aux livres papier alors que ces personnes utilisent en permanence ordinateurs, tablettes et smartphones. J’ai remarqué que les arguments donnés pour expliquer cet attachement sont souvent l’odeur et le toucher.
Cet argumentaire sensuel de l’odeur et du toucher me fait penser au développement des sens chez le jeune enfant. Le livre papier serait-il en fait un doudou transitionnel discret rappelant le moment privilégiée de la lecture du soir avec maman ou papa ?
J’ai personnellement jeté directement à la poubelle mon nounours éventré vers l’âge de six ou sept ans, suite à une bagarre avec ma sœur, sans conséquences psychologiques graves, du moins en apparence et à ma connaissance.
Je pense que c’est peut-être l’aspect doudou-free de ma personnalité qui m’a fait adopter très rapidement les liseuses avec écran e-link, après une utilisation peu convaincante des livres numériques sur ordinateur, un poil meilleure sur tablette ou smartphone récent du fait de leur mobilité. S’il n’y a ni l’odeur ni le touché du livre papier, l’aspect visuel de l’écran d’une liseuse reste comparable au papier, même au soleil sur la plage, un tiers de doudou sauf.
Le confort apporté par cet outil est rapidement tellement évident qu’il est très difficile, voire impossible de revenir en arrière, surtout si l’on est plutôt boulimique en matière de lecture. Je ne décrirai pas les divers avantages d’une liseuse numérique pour vous laisser la primeur de les découvrir vous même 😉 . Si vous voulez en savoir plus, il y a plein d’articles à ce sujet sur la toile
Les jours sont probablement comptés pour le livre papier quand on voit l’explosion des nouveaux auteurs sur les supports dématérialisé comme Amazon. Ces auteurs sont de fait auto-éditeurs et s’affranchissent des refus parfois incompréhensibles des éditeurs établis, dont certains constituent un véritable monopole (lobby, maf.. ?) qui se goinfre au passage sans véritable justification.
Si le toucher du papier vous est indispensable, sachez que le coût d’impression d’un livre numérique en broché de 110 à 828 pages n’est que de 2,5€ à l’unité chez Amazon. Quand un auteur touche rarement plus de 1€ de droits par livre chez nos chers éditeurs du « monopole » (dans le sens pécuniaire du terme), on se demande comment ils peuvent justifier sans rire le prix de 20 à 25€ pour les nouveautés, sachant que plus de 90% des livres sont vendus en grandes surfaces ou sur internet ?
Le piratage illégal quasi immédiat de ces nouveaux livres édités par le « monopole », au détriment malheureusement des auteurs, se produit parce qu’à l’ère du numérique et de l’impression Offset, il est totalement déraisonnable de proposer des livres à ces prix là, en outre non prêtables et non échangeables pour les numériques, à cause de leur verrous imposés par ces éditeurs (DRM).
L’Ademe a « oublié » d’indiquer ce petit détail dans son comparatif quand elle parle dans sa deuxième hypothèse de réutiliser deux fois le livre papier ! Avec un livre numérique sans DRM ou déplombé, le calcul revient probablement à la première hypothèse, c’est à dire au seuil de 10 livres par an.
Avec un prix inférieur ou égal à 5€ pour un livre numérique, même sans DRM, aucun lecteur passionné ne cherchera de solution illégale, par respect pour les auteurs. En 2019, un quart des français lisaient plus de 20 livres par an, et 40% entre 5 et 19. Pour les grands lecteurs, le budget en numérique s’ils se fournissent sur Amazon hors « monopole » mais aussi se tournent vers les livres électroniques du domaine public francophone va rarement dépasser les 100€ par an 😉
S’ils choisissent les nouveautés publiés par le « monopole », c’est pas loin de 600€ par an qu’il faut sortir de leurs poches, dont moins de 30€ (5%) reviendront à l’ensemble des auteurs ! Il est facile de calculer le budget pour les très grand lecteurs qui lisent un livre ou plus par semaine !
En France, on a la même dépense que l’on achète un livre papier ou un livre numérique, car ce lobby (un autre nom encore moins sympathique serait certainement plus approprié) a imposé des prix identiques pour ces deux formes de publication, démontrant ainsi que le prix d’un livre n’a aucun rapport avec son coût d’édition ni avec le paiement des droits d’auteur.
Vous qui aimez (beaucoup) lire, c’est le moment d’abandonner vos doudous papiers ! Noël est une occasion idéale. Franchissez le pas et offrez-vous une liseuse, ne serait-ce que pour relire gratuitement les classiques ! Et maintenant, vous savez que vous défendrez également la planète 😉
Bonnes lectures à toutes et tous !
jeudi 8 décembre
à partir de 17h00, heure d’Helsinki
Le Goncourt, bientôt traduit en 20 langues.
L’atelier Lecture : Ce livre remarquable est propices à des échanges féconds. Il peut demander quelques efforts de lecture, car il est si riche, complexe, contradictoire et magnifiquement écrit. Le Goncourt satisfera les amateurs de la langue française, de philosophie, d’exotisme, d’humanisme, d’érotisme, d’intrigues mystérieuses, de romans initiatiques et de réalisme magique et pourtant, tout cela nous mène beaucoup plus loin … mais où ?
Un magistral roman d’apprentissage, une saisissante enquête sur les traces d’un mystérieux auteur menée par un jeune écrivain africain à Paris En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le Labyrinthe de l’inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de » Rimbaud nègre « , depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s’engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T. C. Elimane, où il affronte les grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l’Argentine, quelle vérité l’attend au centre de ce labyrinthe ? Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l’accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s’observent, discutent, boivent, font beaucoup l’amour, et s’interrogent sur la nécessité de la création à partir de l’exil. Il va surtout s’attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda… D’une perpétuelle inventivité, La plus secrète mémoire des hommes est un roman étourdissant, dominé par l’exigence du choix entre l’écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face-à-face entre Afrique et Occident. Il est surtout un chant d’amour à la littérature et à son pouvoir intemporel.
Mohamed Mbougar Sarr, né en 1990 au Sénégal, travaille actuellement à une thèse de doctorat à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Son premier roman, Terre ceinte (Présence africaine, 2015), a reçu le prix Ahmadou-Kourouma, puis le Grand Prix du roman métis de Saint-Denis-de-la-Réunion. Il a ensuite publié Silence du choeur (Présence africaine, 2017, Prix Littérature-Monde – Etonnants Voyageurs 2018) et De purs hommes (Philippe Rey, 2018).
Rappel : N’oubliez pas de répondre au sondage sur Les horaires de l’Atelier lecture 2023
Pour participer, remplissez le questionnaire ci-dessous et vous recevrez le lien skype par e-mail.
Bonne lecture et à bientôt !
Certaines d’entre vous ont souhaité, au cours du mois d’octobre dernier, participer à nouveau régulièrement à l’atelier lecture. Mais le « jeudi », jour choisi après le sondage effectué en avril 2022 ne conviendrait pas.
De façons à permettre l’accès à un plus grand nombre de participants à l’atelier lecture virtuel des francophones d’Helsinki, voici un nouveau sondage dont le résultat sera discuté lors du prochain atelier du jeudi 8 décembre 2022.
Il va de soi que celles et ceux qui ont participé régulièrement à l’atelier depuis la rentrée 2022-2023 et dont le résultat de ce sondage, réalisé en cours de programme, ne leur conviendrait absolument pas, aurons un droit de véto.
Le matin et le début d’après-midi ne sont pas proposés, la plupart des gens travaillent pendant ces périodes de la journée en Finlande, de même pour les week-end qui sont les moments privilégiés par les familles.
Ce sondage est ouvert à toutes et tous qui souhaitent venir ou revenir régulièrement à l’atelier lecture. La contrepartie de la participation à ce sondage est l’engagement d’être présents virtuellement une fois par mois jusqu’à la fin du programme.
Un sondage pour le programme 2023-2024 sera proposé en septembre pour application dès octobre 2023. Pour rappel, voici le programme 2022-2023.
ATTENTION ! Ce questionnaire est à choix multiples NÉGATIFS ! Vous cochez UNIQUEMENT les cases dont les horaires ne vous conviennent ABSOLUMENT PAS.
Pour les horaires qui pourraient vous convenir mais à certaines conditions, ne cochez pas les cases, mais précisez ces conditions dans les commentaires.
Les horaires indiqués sont ceux d’Helsinki. Vous avez jusqu’au mercredi 30 novembre pour participer au sondage.
À vos claviers 😉
Suite à l’Atelier Lecture du 3 novembre et l’information donnée par Marie, voici le lien pour le documentaire :
« Les Voyages de Saint Exupéry – Echappées Belles »
« Le Petit Prince », dont on fête les 75 ans de l’édition française, est la fiction la plus traduite au monde, dans 318 langues selon les ayants droit d’Antoine de Saint-Exupéry.
Le livre de Michel Bussi « passe en revue hypothèses, coupables et mobiles pour mettre en lumière la profondeur de cette œuvre et révéler les secrets d’Antoine de Saint-Exupéry, et de son double de papier » a expliqué l’éditeur.
« Depuis son adolescence, Michel Bussi cherche les clés du mystère qui lie la mort du Petit Prince à celle de son auteur. L’enfance, la quête d’identité, l’absence, le désir de liberté contrarié par la responsabilité sont autant de thèmes de ce conte philosophique », a-t-il ajouté.
Saint-Exupéry, aviateur mort en juillet 1944 lors d’une mission en Méditerranée dans des circonstances qui restent inconnues, n’a pas eu l’occasion de voir le succès planétaire de son conte, inspiré à l’origine par un accident en Libye en décembre 1935.
Dans un petit village abandonné de la «zone grise», coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte: Sergueïtch et Pachka. Désormais seuls habitants de ce no man’s land, ces ennemis d’enfance sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer, et cela malgré des points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Aux conditions de vie rudimentaires s’ajoute la monotonie des journées d’hiver, animées, pour Sergueïtch, de rêves visionnaires et de souvenirs. Apiculteur dévoué, il croit au pouvoir bénéfique de ses abeilles qui autrefois attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances d’«apithérapie». Le printemps venu, Sergueïtch décide de leur chercher un endroit plus calme. Ayant chargé ses six ruches sur la remorque de sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part à l’aventure. Mais même au milieu des douces prairies fleuries de l’Ukraine de l’ouest et du silence des montagnes de Crimée, l’œil de Moscou reste grand ouvert…
Suite à des présences anonymes non-identifiées lors du dernier atelier-lecture et par simple précaution, un nouveau lien de connexion pour cet atelier vous sera envoyé par email via le formulaire ci-dessous, et les connexions sans vidéo seront rejetées automatiquement au bout de quelques minutes. Connectez-vous de préférence avec votre compte Skype, si vous en avez un.
Bonne lecture et à jeudi !
le jeudi 3 novembre
à partir de 17h00, heure d’Helsinki
Livre proposé par Sophie
« Qui mieux que Michel Bussi pour imaginer une enquête passionnante sur le mystère et les ombres du Petit Prince et de son créateur Saint-Exupéry ? Roman à clé, jeu de piste, hommage, Code 612 Qui a tué le Petit Prince? célèbre les 75 ans du Petit Prince. Un livre indispensable pour les amoureux du conte et de son auteur.
Avec la signature Bussi : ludique, poétique, surprenante. »
« Il est le livre le plus traduit au monde, après la Bible, et l’un des plus vendus, conte étrange et fascinant.
Il est l’incarnation universelle de l’enfance, petit garçon blond, mordu mortellement par un serpent…
Mais la vérité est-elle aussi simple ? S’est-on vraiment déjà posé la question : » Qui a tué le Petit Prince ? » Saint-Exupéry n’aurait-il pas dissimulé l’identité de l’assassin dans son roman, lui dont la mort, quelques mois après la parution de son livre, reste tout aussi mystérieuse ?
Code 612. Qui a tué le Petit Prince ? passe en revue hypothèses, coupables et mobiles, pour enfin révéler la vérité stupéfiante sur le secret de Saint-Exupéry, et de son double de papier.
Si vous décidez de la croire… »
Livre proposé par Marie de B.
Au début de la guerre Ukraine, j’ai eu envie de connaître mieux la situation du pays.
On m’a conseillé de lire « Le Pingouin » d’Andrei Kourkov.
J’ai tout de suite accroché avec cet auteur avec son humour décalé et la mise en scène de situations cocasses : la présence comique et thérapeutique du pingouin comme animal de compagnie, l’absurdité du régime soviétique, les personnages attachants. Son style m’a rappelé celui d’Arto Paasilina. L’auteur nous plonge vraiment dans les travers de l’époque soviétique ou post-soviétique.
Proposer « Les abeilles grises » sur la guerre du Dombass m’a paru passionnant car au cœur de l’actualité mais avec sa vision particulière. Dans un village de la zone grise du Dombass, coincé entre armée ukrainienne et séparatistes pro-russes, vivent Sergueïtch et Pachka, obligés de s’entraider. Bien sûr, ils ont chacun leur opinion sur le conflit. Sergueïtch décide d’emmener ses abeilles en vacances et il va partir sur les routes avec ses ruches vers la Crimée. On retrouve les mêmes caractéristiques que dans ses autres romans : des animaux improbables (le héros va voyager avec ses abeilles), des personnages attachants sur lesquels l’auteur pose un regard assez tendre et une guerre et une administration absurde. Mais aussi la capacité du héros à en déjouer les pièges et à survivre.
Andrei Kourkov est né en 1961 Russie près de Saint Pétersbourg mais il a passé son enfance à Kiev. Sa langue maternelle est le russe et il écrit ses œuvres en russe. Après des études à l’Université des Langues Etrangères de Kiev, il a exercé différents métiers : rédacteur, gardien de prison à Odessa, cameraman avant de devenir écrivain. Son premier roman, Le Pingouin, paru en 1996, le fait connaître internationalement.
Pour participer, remplissez le questionnaire ci-dessous et vous recevrez le lien skype par e-mail.
Bonne lecture et à jeudi !
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